31 janvier 2014

Tonnerre, notre avis

Tonnerre, c'est l'histoire d'un rocker trop sentimental, d'une jeune femme indécise, d'un vieux père fantasque. Dans la petite ville de Tonnerre, les joies de l’amour ne durent qu’un temps.
Une disparition aussi soudaine qu’inexpliquée et voici que la passion cède place à l’obsession.





Le deuxième long-métrage de Guillaume Brac (après Un Monde Sans Femmes), se déroule dans le pays Bérichon, avec entre autres Vincent Macaigne pour le rockeur à la coupe de cheveux approximative, Solène Rigot et sa petite bouille d'ange, et Bernard Ménez dans le rôle du papa bonne patte. 


 
Le début m'a semblé étrange, voir parodié. Jugement hatif. Vincent M. dans le rôle de Maxime fait "ploucard" dans sa campagne. La façon dont les premières prises sont filmées surprennent. On se dit mais c'est un téléfilm? Un film comique à prendre au second degré ? Puis, on s'y plait peu à peu. On s'y retrouve. On oublie que le film a sûrement un petit budget et d'ailleurs c'est bien ceci qui lui fait son charme et sa véracité. 
Embringués dans l'histoire touchante on se rend compte que le jugement à été précipité, que c'est un film décalé oui, mais par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir. Et de ce qui est différent on produit des mécanismes humains contre. 



 Et pourtant? Que cela fait du bien, un film différent qui cependant se penche sur ce que nous pouvons tous vivre ou avons déjà vécus. Elle est peut être là la recette: les personnages sont vous, moi ou le voisin. Ils sont naturels, et si naturels que l'on a l'impression qu'ils sont en face de nous. Leurs expressions, émotions traverseraient presque l'écran. Tout le monde peut s'identifier à cet espèce d'amour de "vacances" intergénérationnel qui nous fait oublier qui nous sommes et ou nous sommes. 

Dépaysement extérieur et dépaysement intérieur: une combinaison qui fait l'effet d'une bombe. Je l'ai trouvé psychologiquement fort ce film et vrai, tant par la façon dont les acteurs sont mis en scène que par le scénario lui même. L'amour, la trahison, la déraison, la passion : tant de sujets vus et revus et pourtant bien agencés ici. Je pense que Guillaume Brac est doté d'une sensibilité particulière, qu' il l'a garde!


Au cinéma le 29 janvier ! 

Un très grand merci à notre Laetitia pour sa superbe critique :) 

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