tag:blogger.com,1999:blog-26727786767391837562024-03-05T23:08:18.837+01:00Critique Ouvertedes critiques, des critiques, pour garder l'esprit ouvert!aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.comBlogger284125tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-57664284538000112302020-05-16T19:03:00.002+02:002020-05-16T22:11:03.740+02:00Fahim le film, la dernière partie d'échecs<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fahim_(film)" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="590" height="400" src="https://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/19/15/15/5900513.jpg" width="295" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Fahim, un film du poête cascadeur PEF,<br />
<span style="font-size: 12.8px;">avec Gérard Depardieu, Isabelle Nanty,</span><br />
se déroulant dans le milieu des échecs </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fahim_(film)">Fahim</a> est un film humain, social, que j'ai trouvé touchant, et qui donne une image du milieu échiquéen assez positive, et d'après mon expérience, assez juste.<br />
<br />
Pour le dire rapidement, j'ai bien aimé l'histoire, inspirée d'une histoire vraie, les acteurs, charismatiques, la musique, les valeurs... mais je voulais écrire tout de même un billet pour partager mon analyse d'une des parties que l'on voit dans le film. Ce billet contient des coups en <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Notation_alg%C3%A9brique">notation algébrique</a>, vous êtes prévenus.<br />
<br />
Dans ce film, plusieurs positions et parties d'échecs sont exposées, et on sent qu'elles ont été précautionneusement sélectionnées pour le film. J'imagine que les scénaristes ont fait appel à un entraineur, un "consultant échecs" de bon niveau, car les problèmes, et positions que l'on voit dans le film parlent aux joueurs, et croyez-moi, ce n'est pas toujours le cas.<br />
<br />
<br />
Donc voilà, je vous propose de revoir ensemble la <u>dernière partie d'échecs du film</u>, celle où Fahim arrache le match nul in extremis et qui lui donnera le titre de champion.<br />
<br />
Dans cette partie, Fahim a les blancs et Depardieu qui commente la partie annonce qu'il s'agit d'une <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Partie_espagnole">Ouverture Espagnole</a> (e4 e5 Cf3 Cc6 Fb5) avec "une <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9fense_berlinoise">Défense de Berlin</a>" et ça signifie que les noirs ont répondu Cf6.<br />
<br />
<br />
On quitte ensuite l'ouverture, et directement en milieu de partie, et on arrive sur cette position :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-4gnsK2IM1WQ/Xr_6OSjjQMI/AAAAAAAALr0/ivp2aZOCVas1LhQhGKwHGJl7IccUijJdACLcBGAsYHQ/s1600/film%2Bfahim%2Bderniere%2Bpartie.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="460" data-original-width="765" src="https://4.bp.blogspot.com/-4gnsK2IM1WQ/Xr_6OSjjQMI/AAAAAAAALr0/ivp2aZOCVas1LhQhGKwHGJl7IccUijJdACLcBGAsYHQ/s640/film%2Bfahim%2Bderniere%2Bpartie.png" width="490" /></a></div>
<br />
Après quelques faux raccords, on voit que Fahim bouge sa tour, Tdg1, et les noirs déplacent leur dame, Dd7. Une vue du dessus nous permet de voir l'échiquier :<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-zxv-WZ3KeqI/XsAAYImvPYI/AAAAAAAALsM/p7wOXitcHCIuOH5RWD1faaCbnd_Bdee2wCLcBGAsYHQ/s1600/fahim%2Bfilm%2Bpartie%2Bfinale%2Bfaux%2Braccord.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="490" data-original-width="873" src="https://1.bp.blogspot.com/-zxv-WZ3KeqI/XsAAYImvPYI/AAAAAAAALsM/p7wOXitcHCIuOH5RWD1faaCbnd_Bdee2wCLcBGAsYHQ/s640/fahim%2Bfilm%2Bpartie%2Bfinale%2Bfaux%2Braccord.png" width="490" /></a></div>
<br />
<br />
Dans cette position, les noirs ont déjà un pion d'avance. L'inconfort de Fahim est donc justifié.<br />
Il décide alors, à la surprise de son entraineur, de jouer Txg4, echangeant ainsi sa tour contre le cavalier noir.<br />
Il se retrouve donc avec un pion et une <a href="https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lexique_du_jeu_d%27%C3%A9checs#Q">qualité</a> en moins, et non pas "une tour en moins" comme le dit Depardieu. Celà reste un mauvais coup et reduit les chances de victoire de Fahim.<br />
<br />
<br />
Nouvelle ellipse, et on se retrouve en fin de partie. On ne voit pas l'échiquier dans son intégralité, mais alors que Fahim est à deux doigts de coucher son roi, c'est à dire d'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Abandon_(%C3%A9checs)">abandonner</a>, il joue Rb1 à la place.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-y_cfoE-FOJs/XsAEeBrrsKI/AAAAAAAALsY/DmaTsEu8CkEWpoFfOgd6NMXzmN4l7DdrACLcBGAsYHQ/s1600/fahim%2Bfilm%2Babandon%2Bpartie%2Bfinale.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="490" data-original-width="1084" src="https://1.bp.blogspot.com/-y_cfoE-FOJs/XsAEeBrrsKI/AAAAAAAALsY/DmaTsEu8CkEWpoFfOgd6NMXzmN4l7DdrACLcBGAsYHQ/s640/fahim%2Bfilm%2Babandon%2Bpartie%2Bfinale.png" width="490" /></a></div>
<br />
<br />
Les noirs répondent du tac au tac avec un coup vers la colonne A, on ne voit pas l'échiquier mais on peut supposer qu'il s'agit de Da6.<br />
<br />
Voilà une reconstitution de l'échiquier à ce moment de la partie :<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-2GpsnTmToKs/XsAJ7pRFK2I/AAAAAAAALsw/5Z4HmI6E5p011ai4Ud0oz4XLKy5bFVsnwCLcBGAsYHQ/s1600/fahim%2Bfilm%2Bderniere%2Bpartie%2Bnulle.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="591" data-original-width="595" height="317" src="https://1.bp.blogspot.com/-2GpsnTmToKs/XsAJ7pRFK2I/AAAAAAAALsw/5Z4HmI6E5p011ai4Ud0oz4XLKy5bFVsnwCLcBGAsYHQ/s320/fahim%2Bfilm%2Bderniere%2Bpartie%2Bnulle.png" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Les noirs menacent de faire mat avec Da8# et les blancs n'ont pas beaucoup de parades à leur disposition. Fahim joue alors Ca4, qui semble à premiere vue un coup désespéré, qui ne fait que retarder l'échéance fatale.</div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Les noirs tombent dans le piège en prenant le cavalier, Dxa4, car ils n'ont pas vu qu'il s'agissait d'un faux cadeau, une déviation de la dame noire, permettant d'éloigner la dame de l'aile roi. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Fahim enchaine alors avec cette combinaison surprenante : Txg7+ ! un sacrifice de tour qui permet d'obtenir <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nulle">la nulle</a> : ... Rxg7, Dg5+, Rh8, Df6+, Rg8, Dg5+, ... en forçant une triple répétition de la position.</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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Fahim lève alors la main pour appeler l'arbitre, afin que celui-ci valide la partie nulle.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-BBktbTdWrkc/XsAQT6Pr9hI/AAAAAAAALs8/Kh5hrnD-XsQjC2fjjlpeiAXJPlwGvEJagCLcBGAsYHQ/s1600/fahim%2Bfilm%2Bacteur%2Bindien%2Bechecs.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="490" data-original-width="851" src="https://1.bp.blogspot.com/-BBktbTdWrkc/XsAQT6Pr9hI/AAAAAAAALs8/Kh5hrnD-XsQjC2fjjlpeiAXJPlwGvEJagCLcBGAsYHQ/s640/fahim%2Bfilm%2Bacteur%2Bindien%2Bechecs.png" width="490" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Je n'ai pas insisté mais en inspectant plan par plan, on constate plusieurs faux raccord, mais on comprend qu'au montage, la priorité ait été donnée aux expressions des acteurs, au rythme de la partie plutôt qu'à l'exactitude échiquienne. Mais c'est un détail, cette scène finale est émouvante, et la partie s'inscrit très bien dans le scénario, donc on va passer l'éponge et féliciter le poête cascadeur PEF pour ce film grand public réussi.</div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Pour finir, il faut que je mentionne Lucien, qui apparait dans le film (sur la droite de l'image ci-dessous). Lucien est entraineur à Argenteuil, et depuis des années, il transmet sa passion et son savoir avec générosité et patience aux jeunes de la ville, notament à ceux qui sont inscrit au <a href="https://www.facebook.com/Club-Echiquier-Lapierre-Argenteuil-429820067504475">Club de la Ville d'Aregnteuil CELA</a>, .</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
</div>
Merci donc à l'équipe du film de l'avoir convié au tournage en temps que figurant, et je pense que c'est une expérience qu'il n'oubliera pas.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Ej4fUPw0B2Y/XsAY0rxelcI/AAAAAAAALtI/fHEeUmqp2RUyCQl6_nk0ur7b3zj1XtJMACLcBGAsYHQ/s1600/lucien.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="433" data-original-width="723" src="https://1.bp.blogspot.com/-Ej4fUPw0B2Y/XsAY0rxelcI/AAAAAAAALtI/fHEeUmqp2RUyCQl6_nk0ur7b3zj1XtJMACLcBGAsYHQ/s640/lucien.png" width="490" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
</div>
aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-89707501227241988982019-05-30T12:10:00.002+02:002019-05-30T12:12:32.760+02:00Le Projet 20bisart<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.instagram.com/20bisart/" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1542" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-HVhiT38z_eo/XO-e4LBe3DI/AAAAAAAAKTc/L6n-CvrxO7w8XwC9pinEG8MkIoIhLbrogCLcBGAs/s200/IMG_20190530_004152%257E2.jpg" width="192" /></a></div>Un billet de blog pour parler du <b>projet 20bisart,</b> un projet artistique situé à Clichy, en banlieue parisienne.<br />
<br />
Le concept : Dans une maison de 3 étages, promise à la destruction cet été, les murs sont laissés à disposition d'esprits créatifs en tout genre, qui ont carte blanche en terme d'expression artistique.<br />
<br />
<br />
Les festivités ont déjà commencées, dans quelques pièces de la grande maison.<br />
<br />
<br />
Voici certains artistes à l'oeuvre, avec leurs comptes instagram respectifs<br />
<br />
<br />
<table style="border: 1px solid black; text-align: center;"><tbody>
<tr> <td><br />
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-VNKOZG8273o/XO-kmdUv0cI/AAAAAAAAKTo/LYZhM-8fvn8zPza4KtjbGuUL2XIZ-7QZwCLcBGAs/s1600/20bisart.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="653" height="180" src="https://1.bp.blogspot.com/-VNKOZG8273o/XO-kmdUv0cI/AAAAAAAAKTo/LYZhM-8fvn8zPza4KtjbGuUL2XIZ-7QZwCLcBGAs/s320/20bisart.jpeg" width="320" /></a></td> <td>instagram : <a href="https://www.instagram.com/noodlesbyrachel/">@noodlesbyrachel</a></td> </tr>
<tr> <td><br />
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-0KEQftiOIMs/XO-dCd1GYcI/AAAAAAAAKTI/i2MdgTsWYEApVvG6WoMMcgr27jy_o3hEACLcBGAs/s1600/IMG_20190530_000411.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-0KEQftiOIMs/XO-dCd1GYcI/AAAAAAAAKTI/i2MdgTsWYEApVvG6WoMMcgr27jy_o3hEACLcBGAs/s320/IMG_20190530_000411.jpg" width="240" /></a></td> <td>instagram : <a href="https://www.instagram.com/alphaneroy/">@alphaneroy</a></td> </tr>
<tr> <td><br />
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-0IZID2gfh-Y/XO-m2KPqujI/AAAAAAAAKT0/_jkty9nmTQAJbyhCtWBahQfL6qbgXR_bwCLcBGAs/s1600/20bisartflower.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1080" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-0IZID2gfh-Y/XO-m2KPqujI/AAAAAAAAKT0/_jkty9nmTQAJbyhCtWBahQfL6qbgXR_bwCLcBGAs/s320/20bisartflower.jpg" width="320" /></a></td> <td>instagram : <a href="https://www.instagram.com/chris_mlstb/">@chris_mlstb</a></td> </tr>
<tr> <td><br />
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-AeeU6AhaVYo/XO-c_8t0GrI/AAAAAAAAKTA/6M0Feh3oU2Qyd9-EWf1eMMmW16T1y8s0ACLcBGAs/s1600/IMG_20190530_000455.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-AeeU6AhaVYo/XO-c_8t0GrI/AAAAAAAAKTA/6M0Feh3oU2Qyd9-EWf1eMMmW16T1y8s0ACLcBGAs/s320/IMG_20190530_000455.jpg" width="240" /><br />
</a></td> <td>instagram : <a href="https://www.instagram.com/berenice.mdn">@berenice.mdn </a></td> </tr>
<tr> <td><br />
<a href="https://1.bp.blogspot.com/--6noWnpXQx0/XO-dA08KfGI/AAAAAAAAKTE/HtiNivLFt5kpQKkuYhHID-fj7Q3dOg2wQCLcBGAs/s1600/IMG_20190530_000524.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/--6noWnpXQx0/XO-dA08KfGI/AAAAAAAAKTE/HtiNivLFt5kpQKkuYhHID-fj7Q3dOg2wQCLcBGAs/s320/IMG_20190530_000524.jpg" width="320" /></a></td> <td>sur viméo : <a href="https://www.vimeo.com/simonfeat/">simonfeat</a></td> </tr>
</tbody></table><br />
<br />
La fin du projet est fixée au 29 Juin, date à laquelle une journée porte ouverte est prévue. Le grand public aura alors la possibilité de voir le rendu final.<br />
<br />
<br />
Si vous souhaitez participer ou en savoir plus sur le projet, vous pouvez contactez l'organisateur via le compte instagram <a href="www.instagram.com/20bisart/">@20bisart</a>.<br />
<br />
<br />
<br />
aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-75941873849279906242019-04-08T13:33:00.001+02:002019-04-17T16:12:59.320+02:00Erreur des pompes funèbres en votre faveur<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-npVR0pGFdG4/XKsh8MltbbI/AAAAAAAAJt0/rvqMgHzP-EIJ8a0c6bOwAi8M45YpERf1gCLcBGAs/s1600/les%2Bdroles%2Bgaillanais.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="698" height="640" src="https://4.bp.blogspot.com/-npVR0pGFdG4/XKsh8MltbbI/AAAAAAAAJt0/rvqMgHzP-EIJ8a0c6bOwAi8M45YpERf1gCLcBGAs/s640/les%2Bdroles%2Bgaillanais.jpg" width="464" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
Une comédie de Jean-Pierre Martinez<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
jouée par les Droles Gaillanais</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Troupe de Théatre de Gaillan (région du Médoc)</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
mise en scène de Christian Sébille</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
affiche de Camille Piantanida </div>
<br />
<br />
<u>Synopsis</u><br />
Alban a organisé une petite réception pour honorer les cendres de son grand-père qui vient de disparaître. Mais suite à une erreur des Pompes Funèbres, c'est son propre nom qui figure sur le faire-part...<br />
<br />
<br />
<u>Mot du metteur en scène</u><br />
"Un peintre raté, une alcoolique, un curé à l'ouest, un meilleur ami opportuniste... la liste des personnages est grande et la tentation d'en faire une matière absurde l'était tout autant. C'est en orientant volontairement le travail sur la face saugrenue de ces protagonistes, en tirant les traits pour en faire matière de jeu dans une situation tragique, que les comédiens ont composé leurs rôles. Des personnages décalés sur scène, mais qui peut-être feront écho. Sûrement en avons-nous déjà croisés qui auraient pu être de ceux-là."<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-QRpKb3SEMFk/XLc0SE4urII/AAAAAAAAJyg/sL7W1uPoeX4adCR2-NlCsR51jkXqenrTQCLcBGAs/s1600/IMG-20190417-WA0000.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="680" data-original-width="1024" height="265" src="https://2.bp.blogspot.com/-QRpKb3SEMFk/XLc0SE4urII/AAAAAAAAJyg/sL7W1uPoeX4adCR2-NlCsR51jkXqenrTQCLcBGAs/s400/IMG-20190417-WA0000.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
<u>Mon avis</u><br />
Cette troupe d'amateurs livre un résultat quasiment professionnel.<br />
Les points forts sont d'abord l'histoire. Il y a du rythme, du comique essentiellement de situation, et même si on tombe par moment dans le travers du théâtre de boulevard (exemple avec le personnage lesbien, ou l'anecdote du travelot), cet aspect n'est pas trop poussé, et il plait au public qui rit volontiers sur ces passages.<br />
Ensuite le décor. Il met d'amblée plein la vue et permet une immersion rapide dans l'histoire.<br />
Et comme dernier point fort, les deux personnages principaux : Alban, artiste peintre (interprété par Nicolas Veillon, président de la troupe), et sa femme Eva (interprétée par Aurélie Mallet). Les deux personnages sont l'armature de l'histoire, avec lesquels les autres protagonistes viennent interagir. Ils se répondent du tac au tac, donnent beaucoup d'énergie, et installent ce fameux rythme de jeu indispensable pour que l'humour soit efficace.<br />
Cet humour en tout cas a fait mouche ce samedi soir dans la salle des fêtes de Gaillan, puisque dès les premières répliques, le public a commencé à rire, discrètement, pour se lâcher, rire à gorge déployée dans la seconde partie.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-5sS4g1ku7LQ/XKsxGzDB8sI/AAAAAAAAJuA/letEgO5_A4wuzDis1Qgr5NXC6mBRltT9QCLcBGAs/s1600/IMG_20190407_172550.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" src="https://1.bp.blogspot.com/-5sS4g1ku7LQ/XKsxGzDB8sI/AAAAAAAAJuA/letEgO5_A4wuzDis1Qgr5NXC6mBRltT9QCLcBGAs/s640/IMG_20190407_172550.jpg" width="540" /></a></div>
<br />
<br />
Un succès pour les artistes et un bon moment pour spectateurs qui ont semblé ravi.<br />
En opposition au cinéma, le théâtre (et plus généralement le spectacle vivant) m'est apparu ce soir là comme une chance pour la vie communautaire, car il rapproche les spectateurs, permet des interactions entre habitants. Et le rire, c'est bon pour la santé.<br />
<br />
<br />
Bravo à la compagnie des Drôles Gaillanais.<br />
<br />
<br />
Les prochaines représentations de cette pièce :<br />
Le 15 juin 2019 à Queyrac 20h30<br />
Le 21 septembre 2019 à Vendays <br />
Le 12 octobre 2019 à Vensac<br />
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Pour rester informé de l'actualité de la troupe : suivre <a href="https://www.facebook.com/lesdroles.gaillanais.9">leur page facebook</a>aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-63643933966499340282019-02-10T01:13:00.000+01:002019-02-10T01:13:18.504+01:00Le Chant du Loup<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-zQRyT_5F3qM/XF9q0wugFEI/AAAAAAAAJGw/jb1rZIHbZD85VBoN64u4YEbK87ptrg1ewCLcBGAs/s1600/lechantduloup.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="793" height="400" src="https://2.bp.blogspot.com/-zQRyT_5F3qM/XF9q0wugFEI/AAAAAAAAJGw/jb1rZIHbZD85VBoN64u4YEbK87ptrg1ewCLcBGAs/s400/lechantduloup.jpeg" width="293" /></a></div><br />
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<div style="text-align: center;"><b>Le Chant du loup</b>, réalisé par Antonin Baudry </div><div style="text-align: center;">avec François Civil, Omar Sy, Mathieu Kassovitz et Reda Kateb.</div><br />
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<u>Synopsis</u><br />
Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. A bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique. Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable. <br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-kEa5xo86OmY/XF9sMtTk0jI/AAAAAAAAJG8/5qStDMzZOOYNvYzQpUO_B1qr7NfpRUJUQCLcBGAs/s1600/le-chant-du-loup-photo-francois-civil.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="266" src="https://2.bp.blogspot.com/-kEa5xo86OmY/XF9sMtTk0jI/AAAAAAAAJG8/5qStDMzZOOYNvYzQpUO_B1qr7NfpRUJUQCLcBGAs/s400/le-chant-du-loup-photo-francois-civil.jpg" width="400" /></a></div><br />
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<u>La critique de Thomas</u><br />
Cette avant-première nous plonge rapidement dans le monde des sous-mariniers. Les premières scènes du film nous offre un dialogue plutôt technique parfois même incompréhensible mais qui après quelques minutes arrive néanmoins à nous mettre sous tension, sensation anxiogène quasiment présente tous au long de l’histoire.<br />
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On découvre rapidement tout l’enjeu du personnage de Chanteraide (François Civil) dans son poste d’Oreille d’Or, autrement dit l’analyseur-acoustique, chargé de décrypter tous les sons autour du sous-marin, du simple dauphin au sous-marin ennemi. La bande son joue d’ailleurs son rôle et permet au spectateur de se mettre dans la peau de ce personnage.<br />
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Le premier combat au large de la Syrie offre un réalisme convainquant hormis son dénouement qui est l’une des seules scènes en décrochage avec le reste du film et qui se rapproche de la science-fiction. <br />
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La relation amoureuse de Chanteraide est le seul bémol du film et n’a que très peu d’intérêt dans le cours de l’histoire.<br />
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Pour son premier long-métrage, Antonin Baudry nous offre un film que l’on ressent comme documenté et le débat avec ce denier qui a suivi la protection nous a démontré la passion du réalisateur pour ce monde des sous-marins.<br />
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Un très bon divertissement.<br />
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En salle le 20 février 2019aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-85144900454653605162019-01-23T10:17:00.000+01:002019-01-23T10:17:21.348+01:00My Beautiful Boy<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-4D8nsv__PqE/XEVVKoIGoBI/AAAAAAAAIho/E1xDo0NsnrwoZbFDH0j1lrPbo2fO4KhqgCLcBGAs/s1600/affiche%2Bmy%2Bbeautif%2Bboy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="525" data-original-width="402" src="https://3.bp.blogspot.com/-4D8nsv__PqE/XEVVKoIGoBI/AAAAAAAAIho/E1xDo0NsnrwoZbFDH0j1lrPbo2fO4KhqgCLcBGAs/s1600/affiche%2Bmy%2Bbeautif%2Bboy.jpg" /></a></div>
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My Beautiful Boy, réalisé par Felix van Groeningen </div>
<div style="text-align: center;">
Avec Steve Carell, Timothée Chalamet et Maura Tierney</div>
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<u>Synopsis</u><br />
Pour David Sheff, la vie de son fils, Nicolas, un jeune homme billant, sportif, à l’esprit vif et cultivé, était déjà toute tracée : à ses 18 ans, Nic était promis à une prestigieuse carrière universitaire. <br />
Mais le monde de David s’effondre lorsqu’il réalise que Nic a commencé à toucher à la drogue en secret dès ses 12 ans. De consommateur occasionnel, Nic est devenu accro à l'héroïne et plus rien ne semble possible pour le sortir de sa dépendance.<br />
Réalisant que son fils et devenu avec le temps un parfait étranger, David décide de tout faire pour le sauver. Se confrontant à ses propres limites mais aussi celles de sa famille.<br />
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<u>Mon avis</u> - !! <b>contient spoilers</b> !!<br />
Une avant-première avec présentation du film par le jeune acteur Timothée Chalamet, grand sourire, vraisemblablement content d'être devant nous, et dégageant une énergie positive.<br />
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<a href="https://2.bp.blogspot.com/-MyqVN8dVqqM/XEV2lyHgWZI/AAAAAAAAIh0/Z3HTxwhu8U46jwqUpOXuve5qigwnbW7kgCLcBGAs/s1600/20190118_202158.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1238" data-original-width="1200" height="400" src="https://2.bp.blogspot.com/-MyqVN8dVqqM/XEV2lyHgWZI/AAAAAAAAIh0/Z3HTxwhu8U46jwqUpOXuve5qigwnbW7kgCLcBGAs/s400/20190118_202158.jpg" width="387" /></a></div>
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Une bonne humeur qui rentre en contraste avec le thème du film, assez sombre. Il est question de désespoir, le désespoir d'un père devant le comportement auto-destructeur de son fils, devenu accro aux drogues dures (méthamphétamine, héroïne, médicaments, etc..).<br />
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Le réalisateur Felix van Groeningen a déjà à son palmarès plusieurs très bon films dramatiques<br />
* <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/05/07/la-merditude-des-choses/">La Merditude des choses</a> (2009) où il était question d'alcoolisme.<br />
* <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2014/09/05/alabama-monroe/">Alabama Monroe</a> (2012) une histoire d'amour puis un deuil, vraiment émouvant.<br />
* <a href="https://critique-ouverte.blogspot.com/2016/03/belgica.html">Belgica</a> (2016) dans le monde de la nuit, avec ses tentations en tout genre.<br />
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Pour ce film, on reste dans le registre du drame, de l'émotion bouleversante. Mais Felix est sorti de sa zone de confort. Il a traversé l'Atlantique, et s'est dôté de belles têtes d'affiche pour ses premiers rôles.<br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-xluDW4Z87To/XEgbgM27_dI/AAAAAAAAIiw/KFpWl7Tmm305G60DZHBnkRTrinMlZsiMwCLcBGAs/s1600/beautiful%2Bboy%2Bsteve%2Bcarrell.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="399" data-original-width="600" height="265" src="https://1.bp.blogspot.com/-xluDW4Z87To/XEgbgM27_dI/AAAAAAAAIiw/KFpWl7Tmm305G60DZHBnkRTrinMlZsiMwCLcBGAs/s400/beautiful%2Bboy%2Bsteve%2Bcarrell.jpg" width="400" /></a></div>
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Steve Carell interprête le père. Il est loin des rôles comiques qui l'ont fait connaitre, mais joue très bien un père empathique, tendre, qui alterne entre désespoir et rage de ne pas pouvoir changer son fils. C'est lui le personnage principal du film, et son fils incarné par Timothée Chalamet apparait comme une énigme, un être qui est pris dans une spirale hors de tout contrôle.<br />
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<a href="https://3.bp.blogspot.com/-A-2Kk1WrFXg/XEgdEGC95HI/AAAAAAAAIjE/0kRVaY6eXysnOmN4FWpEoabU47UH2kyhACLcBGAs/s1600/beautiful%2Bboy%2Bp%25C3%25A8re%2Bet%2Bfils.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="405" data-original-width="600" height="270" src="https://3.bp.blogspot.com/-A-2Kk1WrFXg/XEgdEGC95HI/AAAAAAAAIjE/0kRVaY6eXysnOmN4FWpEoabU47UH2kyhACLcBGAs/s400/beautiful%2Bboy%2Bp%25C3%25A8re%2Bet%2Bfils.jpg" width="400" /></a></div>
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Remontent à la surface les souvenirs de l'enfance de son fils, des séquences de nostalgie qui permettent au spectateur de mieux comprendre la construction psychologique de son fils. Des parents séparés, un père placé sur un piedestal, travaillant pour Rolling Stones Magazine, initiant son fils à Nirvana (Est-ce sérieux de faire écouter <a href="https://www.youtube.com/watch?v=bm6Iz-I5OmQ">Territorial Pissings</a> à son fils de 7 ans ?) ou à de la littérature alternative (Attention aux auteurs torturés). Egalement un échange dans lequel le père admet avec un sourire en coin avoir testé certaines drogues dans son enfance, ce que son fils prend non seulement pour un feu vert, mais la drogue devient une terre d'aventure dans laquelle il a l'opportunité de transcender, de dépasser son père, si parfait.<br />
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Contrairement aux films de référence sur la consommation d'héroine comme "Requiem for a Dream", "Trainspotting" ou "Basketball Diaries", le film n'est pas centré sur le consommateur. Notre jeune junkie s'exprime peu, sauf lorsqu'il prend la parole durant une cure de désintoxication, et qu'il décrit un grand trou noir à l'intérieur de lui, un grand vide qu'il essaye vainement de combler en prenant toutes les substances à sa portée. <br />
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<a href="https://2.bp.blogspot.com/-Kom5w_723Lk/XEgdmJq9jMI/AAAAAAAAIjM/3nNjtkWfHTk7p7uQEdtSwPlICGq6a6tfQCLcBGAs/s1600/beautiful%2Bboy%2Bp%25C3%25A8re%2Bet%2Bfils%2B2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="361" data-original-width="600" height="240" src="https://2.bp.blogspot.com/-Kom5w_723Lk/XEgdmJq9jMI/AAAAAAAAIjM/3nNjtkWfHTk7p7uQEdtSwPlICGq6a6tfQCLcBGAs/s400/beautiful%2Bboy%2Bp%25C3%25A8re%2Bet%2Bfils%2B2.jpg" width="400" /></a></div>
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La famille, elle ne sait pas comment réagir face à la lutte contre l'addiction de leur fils. Dans un premier temps, ils l'aident moralement et financièrement, mais au fil du temps, le fils s'éloigne et ils ont de moins en moins d'espoir de sauver leur fils, et réalisent qu'il s'agit de faire le deuil de l'enfant qu'ils ont connu.<br />
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Face aux problème de la consomation de drogue dure, ce film a un impact, car il sensibilise le public.<br />Il n'attenue en rien le pouvoir attractif de la drogue pour les adolescents qui découvrent leur corps, leurs sensations, leurs émotions, mais il est important de communiquer autour les risques de tomber dans une spirale addictive, et des souffrances que ça entraine.<br />
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<a href="https://3.bp.blogspot.com/-c5pcvO-iBzM/XEgb53vAr3I/AAAAAAAAIi4/QOcdHNWlDeAY8HeXDRdk8IL-MtWXUWSqwCLcBGAs/s1600/beautiful%2Bboy%2BTimoth%25C3%25A9e%2BChalamet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="600" height="266" src="https://3.bp.blogspot.com/-c5pcvO-iBzM/XEgb53vAr3I/AAAAAAAAIi4/QOcdHNWlDeAY8HeXDRdk8IL-MtWXUWSqwCLcBGAs/s400/beautiful%2Bboy%2BTimoth%25C3%25A9e%2BChalamet.jpg" width="400" /></a></div>
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<br />Bravo Felix pour ce film émouvant et réaliste.<br />
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La bande annonce sur <a href="https://www.youtube.com/watch?v=8RwuR_Ek_AQ">youtube</a><br />
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La bande son :<br />
1. "<a href="https://www.youtube.com/watch?v=MbFOEplKA60">Treasure</a>" - Sampha<br />
2. "Helicon 1" - Mogwai<br />
3. "<a href="https://www.youtube.com/watch?v=Epgo8ixX6Wo">Protection</a>" - Massive Attack<br />
4. "<a href="https://www.youtube.com/watch?v=bm6Iz-I5OmQ">Territorial Pissings</a>" - Nirvana<br />
5. "<a href="https://www.youtube.com/watch?v=WoDamvrfUbQ">Sound and Vision</a>" - David Bowie<br />
6. "Song To The Siren (Take 7)" - Tim Buckley<br />
7. "Svefn-g-englar" - Sigur Rós<br />
8. "Bridge" - Amon Tobin<br />
9. "Haiti" - Pan Sonic<br />
10. "<a href="https://www.youtube.com/watch?v=Lt3IOdDE5iA">Beautiful Boy (Darling Boy)</a>" - John Lennon<br />
11. "Wiseblood (Johnny Jewel Remix) - Zola Jesus and Johnny Jewel<br />
12. "Nanou2" - Aphex Twin<br />
13. "<a href="https://www.youtube.com/watch?v=LY_l6vmnMXY">Of Once and Future Kings</a>" - Pavlov's Dog<br />
14. "Symphony No. 3, Op. 36 II. Lento e Largo - Tranquillissimo" - Dawn Upshaw, London Sinfonietta & David Zinman<br />
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Un film en salle le 6 février 2019.aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-66172317079682798352019-01-04T16:22:00.000+01:002019-01-04T16:28:28.251+01:00Border<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-FSoU4UrM5sM/XC94IA5si9I/AAAAAAAAIeg/2f4PC3g_IykNrJzyJGcZT-ZMrlHx7o0_ACLcBGAs/s1600/border%2Baffiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="400" src="https://1.bp.blogspot.com/-FSoU4UrM5sM/XC94IA5si9I/AAAAAAAAIeg/2f4PC3g_IykNrJzyJGcZT-ZMrlHx7o0_ACLcBGAs/s400/border%2Baffiche.jpg" width="300" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
Border, un film réalisé par Ali Abbasi</div>
<div style="text-align: center;">
avec Eva Melander, Eero Milanoff, Jörgen Thorsson</div>
<div style="text-align: center;">
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<div style="text-align: center;">
Prix "Un Certain Regard" au dernier festival de Cannes</div>
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<u>La critique de Christelle</u><br />
Avec Border, le scenariste Ali Abbasi nous propose une histoire captivante et hors du commun qui nous transporte hors des sentiers battus du film de genre. Son film s’inspire d’une nouvelle de John Ajvide Lindqvist, auteur suédois qui s’encre de la littérature réaliste suédoise. <br />
Dans le film « Border » on retrouve ce parti pris réaliste dans les choix esthétique du film : maquillage, dialogues, jeu d’acteur, image. Mais le film « Border » nous propose une narration entre réalisme, fantastique, histoire d’amour, drame et engagement socio-politique. Ce film transcende ainsi tous les genres du cinéma pour s’en affranchir et proposer au spectateur d’être transporté dans un univers au plus proche du réel mais qui réveille en nous nos fantasmes d’enfants où l’homme cohabiterait avec les fées, les ogres et autres créatures fantastiques.<br />
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Dans ce film, et du propre aveu d’Ali Abbassi, l’histoire n’est qu’un prétexte pour nous proposer de nous interroger sur des questions de société. <br />
Quel est la part de bestialité sauvage qu’il y a en nous ? Qu’est ce que l’humanité ? Ne sommes nous pas finalement que des bêtes civilisées ? Qui sommes nous vraiment ? D’où vient notre identité ? Sommes nous ce que l’on a fait de nous, ce que l’on a décidé où notre identité appartient encore à quelque chose de plus profond ancré en nous et transmis génétiquement ? Nature ou culture ? Est-ce cette identité qui nous fait appartenir à un groupe ? Où est-ce le groupe qui nous reconnaît comme paire quelque soit notre identité ? Est-il possible de cohabiter entre groupes malgré nos différences ? Y a t’il de la légitimité dans les violences d’ordre communautaire ?<br />
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L’histoire est celle du Tina, douanière atteinte d’une malformation génétique qui la rends hideuse. Tina a un sens hors du commun pour repérer le mensonge, la honte, la culpabilité, la peur, l’angoisse des autres. Très vite elle rencontre, Vore, étrange personnage qui inspire le dégoût, le vice et qui pourtant l’attire inexorablement. Mais Vore met son don en déroute. Qui est t’il vraiment ? Qu'est-il ?<br />
Eva Melander et Eero Milonof qui incarnent Tina et Vore portent des masques de silicones pour jouer leurs personnage. Malgré la difficulté du jeu d’acteur avec un tel maquillage, ils nous proposent une remarquable interprétation des personnages, avec de nombreuses expressions, des plus franches au plus subtiles.<br />
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Les deux personnages : tina et Vore sont donc rebutants. La façon dont ils sont présenté, leur apparence laide et difforme, leurs expressions faciales et leur comportement bestial, nous retranche dans nos instinct primaire à ressentir du dégoût, de la méfiance à leur encontre. <br />
Pourtant c’est contre toute logique, en dehors de son aspect on ne connaît au début rien de Vore tandis que Tina est bien insérée socialement, appréciée dans son travail, en couple, attentive envers son vieux père.<br />
L’intrigue policière parallèle à l’histoire d’amour de Tina et Vore va retourner ce dégoût contre le spectateur lui même en révélant notre propre bestialité et nous dégoûte de notre hypothétique humanité. Par une série d’analogies on en vient à ce demandé qui de Tina, Vore ou nous est le plus civilisé, voir à être dégoûté de la nature humaine .<br />
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Mais alors si ce n’est pas d’être civilisé qui nous identifie en tant qu’être humain, qui sommes nous au fond ? Des bêtes ? Tina n’a de cesse de répéter « Qui suis-je ? ». Dans cette recherche d’une identité authentique on la voit partir en quête de cette identité propre, ballottée entre l’envie d’être ce que l’on attends d’elle et sa nature profonde. Elle se posera des questions sur la légitimité des valeurs de son éducation, de la culture de ceux qui l’entoure et enfin elle sera tirailler de s’affranchir de tout cela pour trouver une identité au plus proche de sa nature.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Ojrmey0t1og/XC97crhFt8I/AAAAAAAAIes/X6-6pp3YhXU1O5cOl6xATglppVyMp_4MgCLcBGAs/s1600/Border%2Bnage.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="125" data-original-width="300" height="166" src="https://1.bp.blogspot.com/-Ojrmey0t1og/XC97crhFt8I/AAAAAAAAIes/X6-6pp3YhXU1O5cOl6xATglppVyMp_4MgCLcBGAs/s400/Border%2Bnage.jpg" width="400" /></a></div>
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Dans le film Tina et Vore inspire du dégoût et de la peur à ceux qui les entourent, on les perçoit comme des erreurs de la nature. Les choix de mise en scène, de jeu d’acteur et d’esthétique des personnages fait partager ce sentiment au spectateur Et nous confronte à l’inavouable, nos préjugés. Ce n’est pas sans nous rappeler les principes de la xénophobie et du racisme. C’est d’autant plus culpabilisant que le spectateur s’identifie à ceux qui dans le film les jugent et les rejettent. La fin du film nous confronte à la violence de ces conflits communautaire en nous interrogeant : Vaut-on vraiment mieux ?<br />
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La grande puissance de ce film ne réside ni dans son histoire ni dans les thèmes abordés mais dans le réalisme qui s’imbrique à des éléments fantastiques qui par série d’analogies, comme des miroirs font regarder la nature humaine et les rapports sociaux autrement. Comme Tina on se demande « Qui suis-je » Suis-je vraiment humain ? De quoi ma nature me rend elle capable ?<br />
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Ce film est une grande surprise, on en sort chamboulé et certainement pas indemne.<br />
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La bande annonce : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=UjZbzdNIlXs">sur youtube</a><br />
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En salle le 9 janvier 2019.aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-21931094296300012092018-12-10T19:00:00.002+01:002018-12-17T18:37:17.318+01:00Green Book : Sur les routes du sud<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-UsZpekP2JBw/XApFCu8asOI/AAAAAAAAIZ8/gycoXSFV-QkZQaY3w8X-Gkexes7IRQwJACLcBGAs/s1600/greenbook.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="400" src="https://3.bp.blogspot.com/-UsZpekP2JBw/XApFCu8asOI/AAAAAAAAIZ8/gycoXSFV-QkZQaY3w8X-Gkexes7IRQwJACLcBGAs/s1600/greenbook.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<u><br />
Green Book : Sur les routes du sud</u></div>
<div style="text-align: center;">
Un film de Peter Farrelly</div>
<div style="text-align: center;">
Avec Viggo Mortensen, Mahershala Ali, Linda Cardellini plus</div>
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<u>Synopsis</u> :<br />
En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de <a href="https://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/musique-classique-opera/musique-classique-6953243421313256718-lt.htm">concerts</a>. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité.<br />
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Dans un pays où le mouvement des droits civiques commence à se faire entendre, les deux hommes vont être confrontés au pire de l’âme humaine, dont ils se guérissent grâce à leur générosité et leur humour. Ensemble, ils vont devoir dépasser leurs préjugés, oublier ce qu’ils considéraient comme des différences insurmontables, pour découvrir leur humanité commune. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzjsw_ThYfD149K9CWBzlIOysGOURT-wD7XaqitpC8IlFONMM21gXmE6oTO-QVDZhU8hXyWKTJG8LXY_42VfebH9978uxTlxNsxGNqrSkHV7_pIoqtX5ZG9uSeXf9KMF4g1q65GSYdufF0/s1600/green+book.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="525" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzjsw_ThYfD149K9CWBzlIOysGOURT-wD7XaqitpC8IlFONMM21gXmE6oTO-QVDZhU8hXyWKTJG8LXY_42VfebH9978uxTlxNsxGNqrSkHV7_pIoqtX5ZG9uSeXf9KMF4g1q65GSYdufF0/s640/green+book.jpg" width="480" /></a></div>
<br />
<br />
<u>Mon avis</u> : <br />
Très honnoré tout d'abord par la présence de Monsieur Viggo Mortensen à cette avant-première. L'acteur affiche beaucoup de simplicité, de modestie, parle de ses doutes initiaux lorsqu'on lui a proposé ce rôle. Le rôle principal est en effet celui d'un italo-américain, et lui n'a pas personnellement baigné dans cette culture, alors qu'il existe beaucoup de très bons acteurs d'origine italienne. Il s'exprime dans un français excellent, ce qui m'a surpris venant d'un acteur de sa renommée, que j'imaginais americo-hollywoodien, mais qui a des attaches en Europe.<br />
<br />
Viggo, c'est une valeur sûre. pour citer quelque uns de ces films notables : <a href="https://www.senscritique.com/film/Captain_Fantastic/critique/174212236">Captain Fantastic</a>, La Route, <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2012/09/07/a-history-of-violence/">A History of violence</a>, Les Promesses de l'ombre, ou encore la trilogie du <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2014/03/29/le-seigneur-des-anneaux-la-communaute-de-lanneau/">Seigneur des anneaux</a>...<br />
Sa présence au casting est en général gage de qualité, une des raisons pour lesquels j'ai été voir ce film confiant, sans même lire le synopsis.<br />
<br />
Et bien pas de regrets. Le film est traite d'un sujet délicat, mais il est très drôle. Le duo formé avec Mahershala Ali (<a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2013/05/27/letrange-histoire-de-benjamin-button/">L'Étrange Histoire de Benjamin Button</a>, <a href="https://critique-ouverte.blogspot.com/2017/01/moonlight.html">Moonlight</a>, <a href="https://critique-ouverte.blogspot.com/2013/03/the-place-beyond-pines.html">The Place Beyond the Pines</a>) est efficace. Les deux personnages sont aux antipodes. L'un est noir, éduqué, droit mais froid, solitaire, longiligne quand l'autre est blanc, brut, beau-parleur mais attachant, très enraciné dans sa famille et son quartier, et ne compte pas les calories.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-tvUo4an-iCA/XA6mPG4FpPI/AAAAAAAAIag/-5edUG_o21ARt11_Wp8jNv9-kJFn2Ew7QCLcBGAs/s1600/GB3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-width="700" src="https://2.bp.blogspot.com/-tvUo4an-iCA/XA6mPG4FpPI/AAAAAAAAIag/-5edUG_o21ARt11_Wp8jNv9-kJFn2Ew7QCLcBGAs/s400/GB3.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-416SXLX2YUA/XA6lqQAleBI/AAAAAAAAIaU/y_dC0zUgEjc3KBMhrtwYt1_nUKQLmYYMwCLcBGAs/s1600/GB2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-width="700" height="268" src="https://1.bp.blogspot.com/-416SXLX2YUA/XA6lqQAleBI/AAAAAAAAIaU/y_dC0zUgEjc3KBMhrtwYt1_nUKQLmYYMwCLcBGAs/s400/GB2.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
Ces personnages opposés donneront lieu à des dialogues savoureux, avec un humour bienvenu car il permet de faire retomber la lourdeur du thème et du décor, c'est à dire celui du Sud des Etats Unis dans lequel règle un racisme généralisé en 1962. <br />
<br />
De mon point de vue, le film aborde avec humour et intelligence la question de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9gr%C3%A9gation_raciale#%C3%89tats-Unis_(XIXe_%E2%80%93_XXe_si%C3%A8cle)">ségregation raciale aux Etats Unis</a>, car même si il la subbit, Mahershala Ali renonce à la violence. L'une de ses grandes phrases est d'ailleurs <br />
<blockquote>
<i>La dignité gagne toujours</i></blockquote>
.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-bLWCjvv_SU8/XA6lWifzqPI/AAAAAAAAIaM/2BhGtYnTx6AmTuqlyTN_IL6dq14xgVEZgCLcBGAs/s1600/GB1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="392" data-original-width="600" height="261" src="https://3.bp.blogspot.com/-bLWCjvv_SU8/XA6lWifzqPI/AAAAAAAAIaM/2BhGtYnTx6AmTuqlyTN_IL6dq14xgVEZgCLcBGAs/s400/GB1.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Aux Etats-Unis comme en France, les tensions liés au racisme sont toujours présentes. Les uns pointent du doigt les problèmes d'inégalités des chances, de contrôles au faciès, et les autres désignent l'homme étranger, différent, comme un bouc emissaire, autant par ignorance que par peur.<br />
<br />
Aux Etats Unis, on voit depuis 2013 l'éclosion du mouvement <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Black_Lives_Matter">Black Lives Matter</a> avec plusieurs manifestations dans le pays. Le sujet est sensible, et toujours d'actualité avec l'election de Trump soutenu par les nationalistes blancs. <br />
<br />
Le cinéma a suivi avec plusieurs films sur l'histoire de révoltes :<br />
- Amistad (1997), film épique de 2h45 de Spielberg.<br />
- <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2014/09/25/django-unchained/">Django Unchained</a> (2012) avec la touche Tarantino, de la tension mais surtout une grosse fusillade finale.<br />
- Le <a href="https://critique-ouverte.blogspot.com/2013/09/le-marjordome_10.html">Majordome</a> (2013) dans la peau d'un majordome de la Maison Blanche.<br />
- Twelve Years a Slave (2013) un film dur où un citadin noir du Nord est kidnappé et vendu comme esclave dans le Sud.<br />
- <a href="https://critique-ouverte.blogspot.com/2016/11/the-birth-of-nation.html">The Birth of nation</a> (2016), un film encore plus dur, dans lequel aucun blanc ne tend la main pour venir en aide aux esclaves.<br />
<br />
Il y a des films durs, qui sont importants car ils montrent les faits, et la cruauté dont l'humain est capable. Ici la violence est davantage dans les situations de la vie quotidienne, mais elle n'est pas ou peu physique. Le film dénonce l'injustice mais envoie un message pacifique, fraternel.<br />
On sait évidement qui sont les "gentils" et les "méchants", mais on ressort du cinéma sans haine. On a de l'admiration pour ce personnage digne, qui opte pour une révolte non-violente. Et par les temps qui courent, l'appaisement des tensions est une bonne chose il me semble.<br />
<br />
<br />
Film en salle le 29 janvier 2019.<br />
<br />
Pour en savoir plus :<br />
- la <a href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579758&cfilm=256661.html">bande annonce</a> sur Allocine<br />
- pour en savoir plus sur la vie de Don Shirley : <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Don_Shirley">wikipedia</a>aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-68531994813595230652018-09-27T08:14:00.002+02:002018-09-27T11:44:06.310+02:00La Saveur des ramen<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5VDnBkFP1XHep3ORUACnt-bSx1kFtzulycqsuQJ0psNY-Rej7r9mkYlRjmIiGT6gFlZ2L5Sw4ipIwsscaiKGiQc8fVSjdKg74SZZKqr_VyYV3mUPVNw_xcSKSoQlMebeOO-OTp5UbWUCX/s1600/saveur+des+ramen+affiche.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="516" data-original-width="394" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5VDnBkFP1XHep3ORUACnt-bSx1kFtzulycqsuQJ0psNY-Rej7r9mkYlRjmIiGT6gFlZ2L5Sw4ipIwsscaiKGiQc8fVSjdKg74SZZKqr_VyYV3mUPVNw_xcSKSoQlMebeOO-OTp5UbWUCX/s1600/saveur+des+ramen+affiche.png" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=257569.html">La Saveur des ramen</a> réalisé par Eric Khoo</div>
<div style="text-align: center;">
Avec Takumi Saitoh, Jeanette Aw Ee-Ping, Mark Lee</div>
<div style="text-align: center;">
En salle le 3 octobre 2018</div>
<br />
<br />
<u>Synopsis</u><br />
Masato, jeune chef de Ramen au Japon, a toujours rêvé de partir à Singapour pour retrouver le goût des plats que lui cuisinait sa mère quand il était enfant. Alors qu’il entreprend le voyage culinaire d’une vie, il découvre des secrets familiaux profondément enfouis. Trouvera-t-il la recette pour réconcilier les souvenirs du passé ?<br />
<br />
<br />
<br />
<u>Mon avis</u><br />
La saveur des ramen est un film centré sur l'art de la table. On sélectionne ses produits minutieusement, on prépare avec délicatesse, on ajoute les ingrédients un à un, on goute avec attention, on fait gouter avec générosité, on partage, on apprécie...<br />
<br />
L'histoire est celle d'une famille d'abord, qui tous travaillent en cuisine, dans leurs restaurants. Le père vient du Japon, la mère de Singapour, mais la grand-mère maternelle refuse d'accepter cette relation à cause du conflit sino-japonnais qui a causé beaucoup de souffrance.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-npLOi6YATeM/W6xy39NUHbI/AAAAAAAAIWM/QaOfCVWl3oEq70feVH-ZVxgsJKlb7pWNgCLcBGAs/s1600/la%2Bsaveur%2Bdes%2Bramen%2B-%2Bsoupe.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="539" data-original-width="770" height="280" src="https://3.bp.blogspot.com/-npLOi6YATeM/W6xy39NUHbI/AAAAAAAAIWM/QaOfCVWl3oEq70feVH-ZVxgsJKlb7pWNgCLcBGAs/s400/la%2Bsaveur%2Bdes%2Bramen%2B-%2Bsoupe.png" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Le petit fils appartient à la nouvelle génération, il veut renouer avec ses origines, et parallèlement il souhaite mettre au point une nouvelle recette.<br />
Cette recette va s'inspirer des traditions des deux pays, et sera synonyme de réconciliation.<br />
<br />
Par cet aspect, le film est très politique, et explique pourquoi l'ambassadeur de Singapour accompagnait l'équipe du film lors de l'avant-première.<br />
<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-OKR-lRnvd4A/W6x0neXfbrI/AAAAAAAAIWg/5zpV2yC848Eefg31oo0EchgMpib3ssijQCLcBGAs/s1600/IMG_0995.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="400" src="https://3.bp.blogspot.com/-OKR-lRnvd4A/W6x0neXfbrI/AAAAAAAAIWg/5zpV2yC848Eefg31oo0EchgMpib3ssijQCLcBGAs/s400/IMG_0995.jpg" width="300" /></a></div>
<br />
<br />
Néanmoins pour parler du film, on note quelques faiblesses.<br />
Il est lent, bascule par moment dans le sentimentalisme, soutenu par une petite musique enfantine. Il y a des larmes, et le jeu d'acteur sonne parfois faux. <br />
Les personnages sont assez simplistes et manquent de profondeur, le scenario linéaire, prévisible.Seul l'oncle, qui parle anglais, amène une énergie communicative, et un peu d'humour qui font beaucoup de bien au film.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-MNpiQ-VOmh4/W6xziHcF8HI/AAAAAAAAIWU/mVPqrjTNp9Yf2da_WW-OcupFTf_LhfSrgCLcBGAs/s1600/la%2Bsaveur%2Bdes%2Bramen%2B-%2Boncle%2Bfun.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="579" data-original-width="745" height="310" src="https://1.bp.blogspot.com/-MNpiQ-VOmh4/W6xziHcF8HI/AAAAAAAAIWU/mVPqrjTNp9Yf2da_WW-OcupFTf_LhfSrgCLcBGAs/s400/la%2Bsaveur%2Bdes%2Bramen%2B-%2Boncle%2Bfun.png" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Quant au positif, déjà, le film donne faim ! (voir <a href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579787&cfilm=257569.html">la bande-annonce</a> en guise d'amuse-bouche)<br />
Il n'est pas du tout vegan-friendly, mais il donne envie de visiter Singapour, le Japon et leurs restaurants. Ou, à defaut pour les parisiens, d'aller faire un tour vers <a href="https://eater.space/l/58">les restaurants du quartier St Anne</a>.<br />
<br />
Et j'oubliais presque, merci à Allociné pour l'invitation à cette avant première, et au food-truck qui, pour l'occasion, nous a servi de déliceux ramen.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-Vj4KvLt5P2s/W6x0oG4rQ2I/AAAAAAAAIWk/Tw3IJ6ch_E4Z2gTmRlSTKl3MV7OSPhjhQCLcBGAs/s1600/IMG_0990.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="300" src="https://3.bp.blogspot.com/-Vj4KvLt5P2s/W6x0oG4rQ2I/AAAAAAAAIWk/Tw3IJ6ch_E4Z2gTmRlSTKl3MV7OSPhjhQCLcBGAs/s400/IMG_0990.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-79372497218667654202018-08-09T10:13:00.002+02:002018-08-22T09:58:06.832+02:00Frances Ha à La Villette<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-dZ6drW8HrTM/W2vvKkv7cWI/AAAAAAAAIUc/6qEF9ApHM48sbJ1lrW5im3tUQ_Ashpm0QCLcBGAs/s1600/Frances_Ha_poster.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="345" data-original-width="220" src="https://1.bp.blogspot.com/-dZ6drW8HrTM/W2vvKkv7cWI/AAAAAAAAIUc/6qEF9ApHM48sbJ1lrW5im3tUQ_Ashpm0QCLcBGAs/s1600/Frances_Ha_poster.png" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
Film de Noah Baumbach </div>
<div style="text-align: center;">
Avec Greta Gerwig, Mickey Sumner, Michael Esper</div>
<div style="text-align: center;">
Comédie et drame - 1 h 26 min - date de sortie : 1 septembre 2012</div>
<div>
<br /></div>
<u>Synopsis :</u><br />
Frances rêve d’être danseuse, mais quand sa meilleure amie Sophie déménage, elle doit faire face à la réalité et prendre sa vie en main.<br />
<br />
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<u>Mon avis :</u><br />
<br />
D'abord le cadre : le <a href="https://lavillette.com/evenement/cinema-en-plein-air-2018/">Festival de Cinéma en plein air de la Villette</a> dans des conditions très confortables (temps frais, chaise longue, petite couverture) - merci <a href="http://www.allocine.fr/">Allociné</a> :)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-j8O0fgAsc50/W2vv5wgTOiI/AAAAAAAAIUk/pUbncSIQO9MP0mx_eD07uU4AuS-B5AA0QCLcBGAs/s1600/Frances%2Bha%2B-%2Bla%2Bvillette.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://2.bp.blogspot.com/-j8O0fgAsc50/W2vv5wgTOiI/AAAAAAAAIUk/pUbncSIQO9MP0mx_eD07uU4AuS-B5AA0QCLcBGAs/s400/Frances%2Bha%2B-%2Bla%2Bvillette.png" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Et pour le film, c'est une très bonne surprise. Ci-dessous ma critique :<br />
<br />
Frances est une fille, hétéro, très attachée à sa meilleure amie. Elles ont vécu en colloc, et Frances a vécu son fin de cette colloc comme une rupture. C'est à contre coeur qu'elle fait le deuil de cette relation, elle lui fait une scène de jalousie lorsqu’elle se met en couple, l'invite à partage son petit lit une place lorsqu'il faut l'héberge, lui court après quand elle part de chez elle, lui jette des regards attendris...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-lfemKAV9iC4/W2vzN2YpkwI/AAAAAAAAIU0/QzgAI4MZLls6xdUbPALr4M1ywMVJ_4GngCLcBGAs/s1600/frances%2Bha%2B-%2Bamies.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="394" data-original-width="800" height="196" src="https://4.bp.blogspot.com/-lfemKAV9iC4/W2vzN2YpkwI/AAAAAAAAIU0/QzgAI4MZLls6xdUbPALr4M1ywMVJ_4GngCLcBGAs/s400/frances%2Bha%2B-%2Bamies.png" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Cette amitié est une histoire d’amour, mais asexuée. Le sexe d’ailleurs, Frances ne s’y intéresse pas vraiment. Elle est attirante, plusieurs hommes tentent de l’approcher, mais elle n’en a pas envie, elle se plait à se définir comme "undatable". Ce qui lui importe, c’est de garder sa complicité avec sa meilleure amie,d'être celle à qui celle-ci racontera ses journées.<br />
<br />
Frances rêve de devenir danseuse, mais elle n’est pas assez douée. Pas facile de l’admettre. Si elle saisit l’opportunité qui se présente de travailler pour le secrétariat d’une compagnie de danse, alors elle tire un trait sur son rêve de petite fille. Un choix compliqué.<br />
<br />
Lorsqu’elle part à Paris sur un coup de tête, c’est un fiasco. Mal organisée, elle ne verra pas les personnes qu'elle voulait, et va manquer une fête de départ.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-6A3p45w61dk/W2vzuyg8qmI/AAAAAAAAIVA/IEjVCKgB-9U4Jh4FHyqp0LB6yhwIgVddgCLcBGAs/s1600/frances%2Bha%2B-%2Bdiner.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="336" data-original-width="800" height="167" src="https://1.bp.blogspot.com/-6A3p45w61dk/W2vzuyg8qmI/AAAAAAAAIVA/IEjVCKgB-9U4Jh4FHyqp0LB6yhwIgVddgCLcBGAs/s400/frances%2Bha%2B-%2Bdiner.png" width="400" /></a></div>
<br />
Son univers est le New York 'tendance'. Les soirées dans des appartement spacieux sont des moments de réseautage, de représentation sociale. Chacun se met un peu en avant, on montre qu'on sait s'amuser, on montre qu'on jouit d'une situation enviable. Mais Frances ne rentre pas vraiment dans les clous, elle admet qu’elle n’a pas de situation stable, sans vraiment se soucier de l’opinion des autres. Elle dit parfois ce qu’il ne faut pas dire, elle peut -sur demande- improver des mouvements de danse, sans avoir peur du ridicule. Elle est entière, et n'a pas peur de choquer.<br />
La vie de Frances est à contre-courrant (comme l’un des danseur de sa chorégraphie en fin de film). Ce n’est pas qu’elle refuse d’être dans la norme, mais ses envies, ses aspirations lui sont propres. Elle voit ses copines autour s'installer, parler mariage et enfant, mais elle se cherche encore.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Qyq5oy_o5Cg/W2vy_SoOjCI/AAAAAAAAIUw/qblwz2pF7NQPwVu3rEK-TdDxlIeiU6PvwCLcBGAs/s1600/frances%2Bha%2B-%2Bcourt.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="489" data-original-width="800" height="243" src="https://1.bp.blogspot.com/-Qyq5oy_o5Cg/W2vy_SoOjCI/AAAAAAAAIUw/qblwz2pF7NQPwVu3rEK-TdDxlIeiU6PvwCLcBGAs/s400/frances%2Bha%2B-%2Bcourt.png" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Frances avance dans la vie à sa façon, avec ses contradictions, mais elle est authentique, sincère, et surtout elle croque la vie, comme on le voit dans cette scène où elle court dans la rue sur la chanson de Bowie Modern Love (référence à <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/05/05/mauvais-sang/">Mauvais Sang</a>, de Leo Carax - <a href="https://www.youtube.com/watch?v=gt2KlkBUgXA&t=2m21s">scène</a>).<br />
Modern, ce film l’est incontestablement. La femme du 21e siècle est libre, libre d’errer à sa façon, de faire ses choix seule, sans sa famille ou un homme pour lui dicter sa conduite.<br />
<br />
Comme le film Manhattan de Woody Allen pour son époque (1979), ce film est un film contemporain, citadin, frais.<br />
<br />
A voir..<br /><br />Film disponible en DVD sur <a href="https://video.fnac.com/a6240016/Frances-Ha-DVD-Greta-Gerwig-DVD-Zone-2">fnac.com</a>aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-41306140853877530242018-07-25T11:06:00.000+02:002018-08-05T11:24:37.904+02:00Roulez Jeunesse<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-V5Z3ZyoorNA/W2a6fjF3Y8I/AAAAAAAAIT4/Nrx-PX2jw_ozd9klWw-MxxODtph71oTigCLcBGAs/s1600/roulez.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="794" data-original-width="574" height="400" src="https://3.bp.blogspot.com/-V5Z3ZyoorNA/W2a6fjF3Y8I/AAAAAAAAIT4/Nrx-PX2jw_ozd9klWw-MxxODtph71oTigCLcBGAs/s400/roulez.png" width="289" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Roulez Jeunesse<br />
un film de Julien Guetta<br />
avec Éric Judor, Laure Calamy, Brigitte Roüan</div>
<br />
<br />
<u>Synopsis :</u><br />
Alex, 43 ans, est dépanneur automobile dans le garage que dirige sa mère d'une main de fer. Un jour, il dépanne une jeune femme et passe la nuit chez elle ; mais au petit matin, elle a disparu, lui laissant trois jeunes enfants sur les bras..<br />
<br />
<br />
<u>Mon avis : </u><br />
Eric Judor dans un film assez sérieux, soyez prévenus. <br />
Alexandre, le personnage de Judor est humain, avec ses faiblesses, ses contradictions.<br />
Son confort et son insouciance sont rattrapés par son sens des responsabilités, son besoin de se sentir utile. Il est drôle, attachant.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-T1ByBMkeor0/W2a8rtRlcQI/AAAAAAAAIUQ/7XXqF8kfg8YvPZ14G2TuZizGUHWWkvvyQCLcBGAs/s1600/roulez-jeunesse-pedagogie.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="467" data-original-width="700" height="266" src="https://4.bp.blogspot.com/-T1ByBMkeor0/W2a8rtRlcQI/AAAAAAAAIUQ/7XXqF8kfg8YvPZ14G2TuZizGUHWWkvvyQCLcBGAs/s400/roulez-jeunesse-pedagogie.png" width="400" /></a></div>
<br />
Le jeune Ilan Debrabant -qui joue le petit Kurt- sort du lot, beaucoup de répondant pour un acteur de 6 ans. On aurait aussi aimé que les personnages qui gravitent autour de Alexandre (Nelly l’assistante sociale, Lou la maitresse non assumée) soient approfondis, pour apporter un peu de complexité au scénario.<br />
<br />
Bonne bande son également (example entre autre le magique <a href="https://www.youtube.com/watch?v=9muzyOd4Lh8">Nights in White Satin</a>). Suffisamment bonne pour que je la note.<br />
<br />
Eric Judor a toujours été un maitre de l’humour pour moi. Il m’a beaucoup influencé, malheureusement pour mon entourage, héhé. Le classique des classiques étant le spectacle d’Eric et Ramzy au Palais des Glaces (dans mon enfance, la seule cassette VHS du spectacle a été lue des dizaines de fois) et j’aime décidément bien le Eric Judor dans des rôles plus réalistes. Je vous conseille d'ailleurs la série Platane, qui figure en haut de ma liste des séries françaises.<br />
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Ravi donc que Eric parvienne à se faire une place dans le cinéma français.<br />
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<a href="https://4.bp.blogspot.com/-kAsBfsMcu8I/W2a7yE5LSEI/AAAAAAAAIUE/ceeQ13AUTAYYOS4L9nfoS_-dUPKUBsBjwCLcBGAs/s1600/judor-le-feu.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="311" data-original-width="600" height="207" src="https://4.bp.blogspot.com/-kAsBfsMcu8I/W2a7yE5LSEI/AAAAAAAAIUE/ceeQ13AUTAYYOS4L9nfoS_-dUPKUBsBjwCLcBGAs/s400/judor-le-feu.png" width="400" /></a></div>
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Merci aussi à Eric qui, lors de l'avant premiere, s'est généreusement porté candidat pour enseigner les bases de la pyromanie aux enfants présents.<br />
vidéo (avec avis des spectateurs) : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=yCV5nZxPEK8">https://www.youtube.com/watch?v=yCV5nZxPEK8</a><br />
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Film en salle le 25 Juillet 2018aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-77304376495453196842018-06-26T18:15:00.003+02:002018-06-26T18:15:45.744+02:00La Mouette d'Anton Tchekhov<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-1xcAJmqADvY/Wy0e59pujYI/AAAAAAAAIRs/ZNFEB1YEUmsgn7nrzkndNunHMVvImiI2QCLcBGAs/s1600/lamouette_beliers.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="557" data-original-width="386" src="https://1.bp.blogspot.com/-1xcAJmqADvY/Wy0e59pujYI/AAAAAAAAIRs/ZNFEB1YEUmsgn7nrzkndNunHMVvImiI2QCLcBGAs/s1600/lamouette_beliers.png" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
La Mouette (1896) d'Anton Tchekhov</div>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/paris-18-theatre-des-beliers-parisiens-salbelie-lt.htm">Théâtre des Béliers Parisiens</a>, 75018 Paris </div>
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<br />
<u>Note de la production :</u><br />
Dans cette comédie d'Anton Tchekhov, Medvedenko aime Macha, qui aime Constantin, qui aime Nina, qui aime Trigorine aimé par Arkadina...<br />
Une ronde de fiascos où tous rêvent de changement, de transformation, de succès.<br />
Cette nouvelle mise en scène de "La Mouette", dont Johanna Boyé fait évoluer l'intrigue dans notre temps, souligne ces élans de la jeunesse, la fragilité des débuts et la naissance d'une vocation artistique. <br />
Les obsessions et fantasmes des personnages prennent corps et nous plongent dans l'onirisme. Tout comme la présence de ce lac, lieu de tous les possibles où les personnages vont tour à tour perdre leur âme, puis leur existence.<br />
<br />
<br />
<u>Artistes</u> : Michaël Augusto, Marie Chasteau De Balyon, Wilhem Frénée, Marion Le Moign, Étienne Pietri, Thibault Sauvaige, Caroline De Touchet<br />
<u>Metteur en scène</u> : Johanna Boyé <br />
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<u>Mon avis </u>: <br />
Ah le grand Anton Tchekhov ! Cet auteur parvient, avec ses intrigues et ses personnages, à decrire l'humanité et ces multiples contradictions, avec ses joies, ses peurs, ses envies, ses démons.<br />
<br />
Comme dans Oncle Vania (1897), des citadins arrivent chez leurs amis, dans une russie rurale, isolée du monde. L'équilibre de ce petit monde est alors chamboulé par les nouveaux venus...<br />
Comme dans Platonov (1878), les personnages cherchent toujours l'impossible, l'inaccessible, même si ces quêtes individuelles ont des consequences désatreuses pour leur entourage.<br />
<br />
Le thème principal est la quête du bonheur. Et pour trouver le bonheur (aussi futile soit-il car il ne s'agit que d'un instant) il faut atteindre ses objectifs, combler ses attentes. Mais tant que la realité n'est pas alignée avec ces attentes, le bonheur reste inaccessible, d'où les personnages torturés à différents degrés.<br />
<br />
Dans cette pièce, chacun désire quelque chose qu'il n'a pas. Si la vie en communauté semble paisible et joyeuse au début, avec le temps naissent des désirs, et chacun finit par courrir après quelque chose qu'il ne peut atteindre.<br />
<div>
<br /></div>
D'abord Arkadina, la mère égocentrique, ne pense qu'à sa gloire et son argent, et ne réalise pas le besoin de reconnaissance de son fils Konstantin. Celui-ci est rongé par son attente d'amour maternel non assouvi.<br />
<br />
Konstantin a des rêves de grandeurs. Il se rêve auteur, mais il est sans emploi, et ne parvient pas à l'autonomie matérielle, à s'insérer dans la société. La condition sociale est évidement un facteur qui a son influence, comme souvent avec Tchekhov. <br />
<br />
Nina, la petite amie de Konstantin, va voir sa vie chamboulée à l'arrivée de Trigorine, un écrivain reconnu. Elle va se mettre à rêver d'une autre vie, en ville. Elle se lancera dans l'aventure, sans regrets, même si au bout du chemin le reveil sera rude.<br />
<br />
Trigorine lui aspire à de la tranquilite. Il revendique sa simplicité, s'interesse à la nature, à la pêche. Sans prétentions, il confie ses techniques d'ecriture, mais son parcours de vie va à l'opposé de la simplicité, ses choix de vie l'eloignent de la nature. <br />
<br />
Sorine, l'oncle bienveillant est moins tourmenté. Lui a toujours voulu vivre en ville, mais il se contente d'une vie à la campagne, par peur du changement peut-être.<br />
<br />
Trigorine est quelque part dans le renoncement. Par exemple, au moment où il a envie de partir, à prendre son destin en main, Arkadia l'en empêche. Et lorsqu'il renonce à cette envie de partir, celle-ci lui laisse finalement faire ce qu'il veut, soulagée de voir qu'elle a toujours de l'emprise sur lui. <br />Le personnage d'Arkadia est fort. Elle sait ce qu'elle veut, elle sait se battre pour l'obtenir, mais le dénouement dramatique va lui faire réaliser qu'elle ne s'est peut-être pas battu pour les choses importantes pour elle.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-Y5GlLq37mrs/WzJlJeSBkaI/AAAAAAAAIR8/iTp-W1zCGn8hhikv59rId-mea4zZWHBdQCLcBGAs/s1600/mouette.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="229" data-original-width="343" src="https://3.bp.blogspot.com/-Y5GlLq37mrs/WzJlJeSBkaI/AAAAAAAAIR8/iTp-W1zCGn8hhikv59rId-mea4zZWHBdQCLcBGAs/s1600/mouette.png" /></a></div>
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<br />
Mais que représente la Mouette ?<br />
Dans la pièce, l'ecrivain partage la trame d'une nouvelle qu'il a en tête: <br />
<blockquote class="tr_bq">
« Une jeune fille passe toute sa vie sur le rivage d'un lac. Elle aime le lac, comme une mouette, et elle est heureuse et libre, comme une mouette. Mais un homme arrive par hasard et, quand il la voit, par désœuvrement la fait périr. Comme cette mouette »</blockquote>
A priori, Nina est le personnage le plus proche proche de "la Mouette", car c'est elle qui voit sa vie bouleversée par la rencontre avec Trigorine. Pour lui, elle quitte le milieu naturel dans lequel elle se sentait si bien, et elle va s'envoler, avant de retomber brutalement.<br />
Mais on peut aussi voir un peu de mouette dans Konstantin. C'est lui qui a le plus d'attentes, en terme de popularité, d'amour, de reconnaissance, et c'est lui qui souffre le plus. L'arrivée de sa mère et de Trigorine est un chamboulement, et le début d'une dépression dont il ne se remettra jamais. <br />
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<br />
<iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="35" src="https://www.youtube.com/embed/L7Ultb6wlWg?rel=0" width="450"></iframe><br />
<br />
L'histoire n'est pas très optimiste, certes, mais elle présente des personnages très humains, avec cette vision fataliste de l'humanité dans laquelle le désir mène forcément au drame.<br />
<br />Notons le morceau chanté acapela en fin de pièce "<b>Here comes the sun</b>". Ca fait penser à l'aube, au renouveau, au sens absurde de l'eternel recommencement. Quand le soleil se couche, c'est la delivrance, la fin des souffrances, mais avec l'aube la vie reprend, avec de nouvelles envies, de nouvelles quête du bonheur qui redémarre.<br />
<br />
<br />
C'est la deuxième representation de cette piece pour moi, et sans conteste la meilleure des deux. Les acteurs sont bons, sur le même niveau d'energie, et la mise en scène est originale par moment, sans être farfelue.<br />
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A réserver (si il reste encore des places) sur <a href="https://www.billetreduc.com/203154/evt.htm">billetreduc</a>aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-24951681583722145672018-01-04T16:34:00.002+01:002018-02-05T08:16:40.776+01:00La Promesse de l'aube<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://fr.web.img5.acsta.net/c_215_290/pictures/17/08/29/09/55/254375.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="290" data-original-width="215" height="400" src="https://fr.web.img5.acsta.net/c_215_290/pictures/17/08/29/09/55/254375.jpg" width="296" /></a></div><br />
Adaptation du roman de Romain Gary dans laquelle l'auteur raconte son histoire, et notamment le lien avec sa mère, une femme aimante mais à fort caractère, ce qui a eu une grosse influence sur sa vie.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://static1-ssl.purepeople.com/articles/8/24/98/38/@/3508489-premier-teaser-de-la-promesse-de-l-aube-600x300-3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="600" height="200" src="https://static1-ssl.purepeople.com/articles/8/24/98/38/@/3508489-premier-teaser-de-la-promesse-de-l-aube-600x300-3.png" width="400" /></a></div><br />
<br />
Alors qu'il n'est encore qu'un enfant, leur famille est pauvre, elle est une femme seule, cible de moquerie, et elle promet à ses voisins que Romain deviendra plus tard un grand écrivain, général de l'armée et ambassadeur de France. Cette soif de vengeance, la mère l'a transmise à son fils, et par amour pour sa mère il va tout faire pour satisfaire ses attentes.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-XpVLt5tHJ-c/Wk5I9WY-x9I/AAAAAAAAIGw/UwOM4RuBOUkxRmnPXUvwiFUSMTnnkCxugCLcBGAs/s1600/promesse%2B1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="494" data-original-width="733" height="269" src="https://3.bp.blogspot.com/-XpVLt5tHJ-c/Wk5I9WY-x9I/AAAAAAAAIGw/UwOM4RuBOUkxRmnPXUvwiFUSMTnnkCxugCLcBGAs/s400/promesse%2B1.jpg" width="400" /></a></div><br />
<br />
D'un coté, cette relation exclusive etait malsaine, car ce pauvre Romain a subit le poids d'un amour démesuré : sa mère ne laissait aucune femme s'interposer entre Romain et elle, car bien sûr aucune d'entre elles ne le méritait. Lui n'avait pas son mot à dire et passa de nombreuses années (voir sa vie entière) à lutter pour atteindre son rêve à elle, et ainsi la venger.<br />
D'autre part, cet amour est si fort, bienveillant, que rien ne peut l'égaler.<br />
<blockquote class="emkt-quote" style="border-left: 3px solid rgb(145, 170, 196); clear: both; color: rgba(0, 0, 0, 0.8); font-family: Lato, Arial, "Helvetica Neue", Helvetica, sans-serif; font-size: 17px; margin: 25px 0px 25px 25px; padding: 5px 30px 5px 70px; position: relative;">Il n'est pas bon d'être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ca vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c'est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours.<br />
Après cela, chaque fois qu’une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu.<br />
Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Partout où vous allez, vous portez en vous le poison des comparaisons et vous passez votre temps à attendre ce que vous avez déjà reçu.<br />
</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-rF220zj5gsg/Wk5JQa5YYBI/AAAAAAAAIG0/-DCGR0YlpjgkAKUomzrFUjYN-YbOo4CnACLcBGAs/s1600/promesse%2B2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="432" data-original-width="709" height="242" src="https://3.bp.blogspot.com/-rF220zj5gsg/Wk5JQa5YYBI/AAAAAAAAIG0/-DCGR0YlpjgkAKUomzrFUjYN-YbOo4CnACLcBGAs/s400/promesse%2B2.jpg" width="400" /></a></div><br />
Sans cet amour, sans ce conditionnement maternel, la vie de Romain aurait été toute différente. Peut-être pas moins heureuse, mais certainement moins remarquable.<br />
Une note de 9/10 pour les émotions, les larmes, les très bons acteurs, et on pardonnera certains passages qui paraissent un peu trop romancés pour être crédibles (assassinat de Hitler, explosion d'avion, atterrissage à l'aveugle...)<br />
aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-63371695743804237082017-07-18T15:04:00.000+02:002017-07-18T15:10:18.011+02:00120 battements par minute<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-KsvfTm5R4Lo/WV5jnxd0UJI/AAAAAAAAHS8/BxxSfpyBBMs-4YUTDxYjZh3HmPXd_7gIQCLcBGAs/s1600/120%2Bbattements%2B-%2Baffiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="450" src="https://3.bp.blogspot.com/-KsvfTm5R4Lo/WV5jnxd0UJI/AAAAAAAAHS8/BxxSfpyBBMs-4YUTDxYjZh3HmPXd_7gIQCLcBGAs/s1600/120%2Bbattements%2B-%2Baffiche.jpg" /></a></div>
<br />
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Un film de Robin Campillo<br />
Avec Nahuel Perez Biscayart, Arnaud Valois, Adèle Haenel</center>
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<br />
<u>Synopsis</u> :<br />
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Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale. <br />
Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean.<br />
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<br />
<u>Mon avis</u> :<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-dZfg8nK_Xl8/WV5jnz0UiwI/AAAAAAAAHS4/XNuyGmJPX1IjvlNj9tomx6FTOsTgwgPkQCLcBGAs/s1600/120%2Bbattements%2B-%2BAG.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="214" data-original-width="500" src="https://4.bp.blogspot.com/-dZfg8nK_Xl8/WV5jnz0UiwI/AAAAAAAAHS4/XNuyGmJPX1IjvlNj9tomx6FTOsTgwgPkQCLcBGAs/s1600/120%2Bbattements%2B-%2BAG.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Le film est très prenant. Nous sommes au coeur de l'association d'Act Up, assistons aux Assemblées Générales avec les militants, et partons en opération avec les activistes.<br />
La plupart sont déjà touché par la maladie, et savent que leurs heures sont comptées.<br />
Mais la concience de la mort qui approche donner une envie supplémentaire de profiter de la vie, de s'engager dans le combat sans retenue, malgré les risques de recevoir des insultes, de se faire arreter ou matraquer.. <br />
<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-h2fAosHuRYU/WV5lYHeNg9I/AAAAAAAAHTI/SVAcdn_ldtUVdeY0iiV_Up3I6ruM0oazwCLcBGAs/s1600/120%2Bbattements%2B-%2Bparole.jpg" imageanchor="1"><img border="0" data-original-height="253" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-h2fAosHuRYU/WV5lYHeNg9I/AAAAAAAAHTI/SVAcdn_ldtUVdeY0iiV_Up3I6ruM0oazwCLcBGAs/s1600/120%2Bbattements%2B-%2Bparole.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Les personnages sont hauts en couleur, bien décidés à faire influencer le gouvernement et les organismes étatiques de santé, à faire connaitre leur combat du grand public.<br />
Leur énergie, leur fougue, leur joie de vivre est communicative.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_AAFlJCXlcUQp7jSYCHG5KdPv-yeV3j0wb1jvl13W8Fi4b0E-zIqakuycowV_QRZh_QjikDrt2jnivHgEbqjlJM4q6cbeSwT4pr9cGTxZfYHrunByk_grGUThvhac3ST1_y2rUMsUc-DR/s1600/120+battements+-+adele+haenel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="330" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_AAFlJCXlcUQp7jSYCHG5KdPv-yeV3j0wb1jvl13W8Fi4b0E-zIqakuycowV_QRZh_QjikDrt2jnivHgEbqjlJM4q6cbeSwT4pr9cGTxZfYHrunByk_grGUThvhac3ST1_y2rUMsUc-DR/s1600/120+battements+-+adele+haenel.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Au casting, la plupart des noms sont inconnus. Seule Adèle Haenel fait figure d'exception puisque qu'on l'a vue -et appréciée- dans <a href="https://critique-ouverte.blogspot.fr/2016/03/les-ogres.html">Les Ogres</a>, <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/08/11/lappolonide-souvenir-de-maison-close/">L'Apollonide</a>, <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2012/02/19/dechainees/">Déchaînées</a>, <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2016/05/09/une-heure-avec-alice/">Une heure avec Alice</a>).<br />
Un fois encore elle a rôle à de rebelle, forte en gueule comme en conviction.<br />
<br />
<br />
Ce film donne envie de s'impliquer dans le monde associatif, et donne un bon apercu de la vie dans la communauté homosexuelle parisienne des années 1990. Nous ne sommes pas dans le cliché des orgies echangistes, sado-mazochistes, sans être non plus dans le puritanisme.<br />
Nous sommes juste avec des individus normaux, avec leurs sentiments, leurs parcours, leurs envies, leurs remords, leurs relations.<br />
<br />
C'est réaliste, engagé et touchant. Je recommande.<br />
<br />
<br />
<u>La bande-annonce</u> :<br />
<br />
<center>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/q4Jgg4uUVqI" width="560"></iframe></center>
<br />
<br />
En salle le 23 août 2017aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-41783614912364714382017-07-01T18:23:00.004+02:002017-07-01T18:29:56.349+02:00Grand froid<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-aiIEDxqr6fU/WVfIga1qxcI/AAAAAAAAHPA/vm4ZuP8xTQQmiIN8uU1KePJjNGColmsWwCLcBGAs/s1600/grand%2Bfroid%2Baffiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="547" data-original-width="403" src="https://4.bp.blogspot.com/-aiIEDxqr6fU/WVfIga1qxcI/AAAAAAAAHPA/vm4ZuP8xTQQmiIN8uU1KePJjNGColmsWwCLcBGAs/s1600/grand%2Bfroid%2Baffiche.jpg" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Grand Froid</div>
<div style="text-align: center;">
de Gérard Pautonnier</div>
<div style="text-align: center;">
avec Jean-Pierre Bacri, Arthur Dupont, Olivier Gourmet</div>
<br />
<br />
<u>Synopsis</u><br />
Dans une petite ville perdue au milieu de nulle part, le commerce de pompes funèbres d’Edmond Zweck bat de l’aile.<br />
L’entreprise ne compte plus que deux employés: Georges, le bras droit de Zweck, et Eddy, un jeune homme encore novice dans le métier.<br />
Un beau matin, pourtant, un mort pointe son nez.<br />
L’espoir renaît. Georges et Eddy sont chargés de mener le défunt jusqu’à sa dernière demeure.<br />
Mais, à la recherche du cimetière qui s’avère introuvable, le convoi funéraire s’égare et le voyage tourne au fiasco.<br />
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSfZdJLDokz-tf3eggxylw6LXBm4jOvva2SRqFsB3YBiLzTeiyfC7JUakytNKQwL0NmtR8Fxo84I7JiktGbKpdaq9vl-PGyct2rSEVmRGiBivlyNW6Xb8w95vSIs6EvkZAQ9iQuAOpxafY/s1600/grand+froid+decor.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="798" height="205" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSfZdJLDokz-tf3eggxylw6LXBm4jOvva2SRqFsB3YBiLzTeiyfC7JUakytNKQwL0NmtR8Fxo84I7JiktGbKpdaq9vl-PGyct2rSEVmRGiBivlyNW6Xb8w95vSIs6EvkZAQ9iQuAOpxafY/s400/grand+froid+decor.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<u>Mon avis</u> :<br />
Le film manque un peu de rythme au début. A l'image du belge dans son resto chinois, on s'ennuie un peu, on se demande ce qu'on fait la. Le décor glacial nous fait penser à un mix entre Bienvenue chez les Chtis et le <a href="http://www.allposters.com/-st/Fargo-Posters_c12240_.htm">Fargo</a> des frères Cohen<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-6aSJg6PdYYY/WVfKo7o7VfI/AAAAAAAAHPM/R8-Q3oHaUiIql0gcgLPNQFkZaeHsA-qjwCLcBGAs/s1600/grand%2Bfroid%2Bgourmet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="415" data-original-width="588" height="281" src="https://4.bp.blogspot.com/-6aSJg6PdYYY/WVfKo7o7VfI/AAAAAAAAHPM/R8-Q3oHaUiIql0gcgLPNQFkZaeHsA-qjwCLcBGAs/s400/grand%2Bfroid%2Bgourmet.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Malgré tous les efforts (et pas seulement vestimentaire) d'Oliver Gourmet. Il n'y a pas énormement d'alchimie entre Bacri et lui, qui sont deux caractères forts.<br />
Je pense qu'il faut à Bacri un partenaire "victime" qui lui sert de catalyseur, qu'il peut rendre coupable de ce qu'il ne va pas, car c'est bien son mécontentement qui fait son charme.<br />
<br />
Le film commence réellement a partir du départ du convoi.<br />
Le rythme, la tension, tout y est. La sauce prend bien également entre Bacri et <span style="text-align: center;">Arthur Dupont. Son</span> jeune chauffeur est parfait dans le rôle de celui qui est dépassé par les évenements, et qui subbit un Bacri plus que jamais de mauvaise foi.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-HARVesdoMU4/WVfLDrPEErI/AAAAAAAAHPU/sUFmEiMJ0kQgJRKvXi4DrW6xhG90zr1RwCLcBGAs/s1600/grand%2Bfroid%2Bvoiture%2B1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="363" data-original-width="736" height="196" src="https://3.bp.blogspot.com/-HARVesdoMU4/WVfLDrPEErI/AAAAAAAAHPU/sUFmEiMJ0kQgJRKvXi4DrW6xhG90zr1RwCLcBGAs/s400/grand%2Bfroid%2Bvoiture%2B1.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-k3hMfH5Jxiw/WVfLDsSODiI/AAAAAAAAHPQ/RTMYj2BeQy46S7iDa56Ebf9EN5mYc_zkgCLcBGAs/s1600/grand%2Bfroid%2Bvoiture%2B2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="399" data-original-width="719" height="221" src="https://4.bp.blogspot.com/-k3hMfH5Jxiw/WVfLDsSODiI/AAAAAAAAHPQ/RTMYj2BeQy46S7iDa56Ebf9EN5mYc_zkgCLcBGAs/s400/grand%2Bfroid%2Bvoiture%2B2.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
Cette seconde partie est nettement plus drôle, en temoignent les éclats de rires dans la salle.<br />
<br />
Quand au rebondissement en fin de film, c'est bien vu.. mais je n'en dis pas plus pour ne pas vous gacher la suprise.<br />
<br />
On a finalement passé un bon moment.<br />
<br />
<br />
<u>La bande annonce</u> :<br />
<br />
<center>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/D4LCX_7aO7c" width="560"></iframe></center>
<br />
<br />
Au cinéma le 28 juin 2017aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-87216154493257576142017-06-01T16:56:00.000+02:002017-06-01T18:16:51.004+02:00Ce qui nous lie<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-YIt3XP5nmoA/WRV6Kbjk7GI/AAAAAAAAGiA/TdY53ELJp1QGww8nlbA8v1jju7vH86rbgCLcB/s1600/ce%2Bqui%2Bnous%2Blie%2Baffiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-YIt3XP5nmoA/WRV6Kbjk7GI/AAAAAAAAGiA/TdY53ELJp1QGww8nlbA8v1jju7vH86rbgCLcB/s1600/ce%2Bqui%2Bnous%2Blie%2Baffiche.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;">Ce qui nous lie De Cédric Klapisch</div><div style="text-align: center;">Avec Pio Marmai, Ana Girardot, François Civil</div><br />
<br />
<br />
<u>Synopsis</u> :<br />
Jean (Pio Marmaï) a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. De retour au bercail, il retrouve sa sœur Juliette (Ana Girardot) et son frère Jérémie (François Civil). Commencent alors les vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-t5QZ1GyJMYM/WRXQl1xKROI/AAAAAAAAGiY/TkGGJblQ_2EdQ4Tf1zlqXHA9dPcc472jgCLcB/s1600/ce%2Bqui%2Bnous%2Blie%2B-soeur.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-t5QZ1GyJMYM/WRXQl1xKROI/AAAAAAAAGiY/TkGGJblQ_2EdQ4Tf1zlqXHA9dPcc472jgCLcB/s1600/ce%2Bqui%2Bnous%2Blie%2B-soeur.jpg" /></a></div><br />
<u>Mon avis : </u><br />
<br />
Ce film nous parle de terroir, avec des personnages enracinés, amoureux de leur terre et attachés à la famille.<br />
<br />
Le rythme est calqué sur celui de la nature, car dans un domaine viticole, l'homme doit savoir s'adapter aux saisons, aux intempéries, pour tirer le meilleur de la terre.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-FKfdGIKWNyo/WRXQlyu7_sI/AAAAAAAAGiU/CtfoF-LhWxAf9FbqJlEBm2jjPOmA2uMGgCLcB/s1600/ce%2Bqui%2Bnous%2Blie%2B-%2Bfreres.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-FKfdGIKWNyo/WRXQlyu7_sI/AAAAAAAAGiU/CtfoF-LhWxAf9FbqJlEBm2jjPOmA2uMGgCLcB/s1600/ce%2Bqui%2Bnous%2Blie%2B-%2Bfreres.jpg" /></a></div><br />
<br />
Le personnage du père est absent mais apparait en flashback. Il est celui qui a transmis son savoir et son amour de la vigne aux 3 jeunes. Certains lui font des reproches, d'autres l'admirent, c'est son souvenir -et l'amour de la terre- qui est le trait d'union pour cette nouvelle génération.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-oQuSt_vOhB8/WRV6Ok0b3HI/AAAAAAAAGiE/EBuh6dLvD1UKbVYTET71XS7Jg9j-l0ZhACLcB/s1600/ce%2Bqui%2Bnous%2Blie%2B-%2Bvin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-oQuSt_vOhB8/WRV6Ok0b3HI/AAAAAAAAGiE/EBuh6dLvD1UKbVYTET71XS7Jg9j-l0ZhACLcB/s640/ce%2Bqui%2Bnous%2Blie%2B-%2Bvin.jpg" width="480" /></a></div><br />
<br />
<br />
15 ans après sa fameuse Auberge Espagnole, Cedric Klapish nous sert ici une histoire de fraternite et de transmission, une histoire qui sent bon l'amour du terroir.<br />
<br />
Ce personnage qui a fait le tour du monde, c'est un Xavier Rousseau (personnage joué alors par Romain Duris), qui revient à la source, qui renoue avec son enfance, les traditions, la famille.<br />
<br />
C'est sans doute une question d'âge, Klapish a tourné la page de l'aventure à l'etranger, et semble préoccupé par la transmission trans-générationnelle, un passage de flambeau qui a d'ailleurs tout d'une aventure.<br />
<br />
Bemol tout de même sur la musique. Elle ne s'intègre pas du tout au film, et j'ai trouvé le titre de Camélia Jordana (qu'on entend dans la bande annonce) un peu poussif, ca manque d'énergie, contrairement aux acteurs principaux qui mordent la vie.<br />
<br />
Je relève également cette scène de la lettre posthume mise de coté qui arrive pile poil au bon moment. Ah.. la magie du scénario...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.awin1.com/cread.php?awinaffid=296587&awinmid=7240&p=http%3A%2F%2Fwww.allposters.fr%2F-sp%2FLes-vendanges-en-Bourgogne-Affiches_i12240587_.htm" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://3.bp.blogspot.com/-8qM-tnaH1qQ/WTAujQ7alRI/AAAAAAAAGjE/0nNEQFZwcB83lFm5XJw9Spamdsnc2DhvgCLcB/s1600/Vendanges%2Ben%2BBourgogne%2B%2528Daubigny%2BCharles-Fran%25C3%25A7ois%2529.jpg" width="480" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;">Illustation : <a href="http://www.allposters.fr/-sp/Les-vendanges-en-Bourgogne-Affiches_i12240587_.htm">Vendanges en Bourgogne</a> (Daubigny Charles-François)</div><br />
Néanmoins, si vous aimez les histoires de transmissions, si vous aimez la fraicheur des films Klapish, ou si vous avez déjà fait les vendanges, ce film est fait pour vous :)<br />
<br />
<br />
En salles le 14 juin 2017<br />
<br />
<br />
<u>La bande annonce </u><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/fQZfFB0IecY" width="560"></iframe>aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-91424084881480637782017-05-03T12:11:00.002+02:002017-05-03T12:11:35.809+02:00Le Horla au théâtre Michel<div style="text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-Pv5yOByToKQ/WPHUKzP3YwI/AAAAAAAAGf0/N1ssFOkekFwUMmjpvBeyMozneIiSCku-wCLcB/s1600/le%2Bhorla%2Baffiche.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="640" src="https://3.bp.blogspot.com/-Pv5yOByToKQ/WPHUKzP3YwI/AAAAAAAAGf0/N1ssFOkekFwUMmjpvBeyMozneIiSCku-wCLcB/s640/le%2Bhorla%2Baffiche.jpg" width="426" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
Le Horla</div>
<div style="text-align: center;">
de Guy de Maupassant</div>
<div style="text-align: center;">
avec Florent Aumaître</div>
<div style="text-align: center;">
Mise en scène de Slimane Kacioui</div>
<div style="text-align: center;">
Au Théâtre Michel dès le 07 mars le mardi et mercredi</div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<u>Résumé</u> :<br />
Un homme semble sombrer peu à peu dans la schizophrénie, persuadé qu’un être invisible vit près de lui et se nourrit de sa vie pendant son sommeil. Est-il victime d’hallucinations, devient-il fou, ou bien est-il la première victime d’un être surnaturel apparu sur Terre pour faire de l’Homme son esclave et prendre sa place ? <br />
À travers son journal intime, on rencontre cet homme qui paraît sain d’esprit, on découvre les différents phénomènes auxquels il est confronté, on suit ses réflexions sur le fonctionnement de nos sens, on est suspendu pendant plus d’une heure à son destin, jusqu’à en découvrir l’issue…<br />
<br />
<br />
<br />
<u>Note de la production</u> :<br />
Histoire d’un succès : depuis sa première représentation en 2011 au Théâtre De Bayeux, le succès du Horla, d'après l'oeuvre de <a href="http://www.allposters.fr/-st/Guy-De-Maupassant-Affiches_c166661_.htm">Guy de Maupassant</a>, ne s’est pas démenti. Du Théâtre du Petit Hébertot, en passant par le Festival d’Avignon en 2013, 2014 et 2016, mais également à travers toute la France à la rencontre de publics scolaires (du collège aux prépas littéraires), faisant chaque fois l’unanimité auprès des élèves et de leurs professeurs, Le Horla suscite une égale sidération devant la performance du comédien Florent Aumaître habité par son rôle, dans une mise en scène magistrale de Slimane Kacioui.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-THY31vpx9nM/WPHUyeWRE4I/AAAAAAAAGf8/URs_Apf-7wo7SUnx09vmCzfP_TvXB2oHgCLcB/s1600/le%2Bhorla.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-THY31vpx9nM/WPHUyeWRE4I/AAAAAAAAGf8/URs_Apf-7wo7SUnx09vmCzfP_TvXB2oHgCLcB/s1600/le%2Bhorla.jpg" width="560" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<u>Mon avis</u> :<br />
<br />
Une interpretation énergique, mais une histoire peu réjouissante.<br />
Souffrant d'hallucinations, le personnage principal est confus. Sa perception de la réalité est brouillée par son imagination, il en a conscience, essaye de lutter, mais échoue.<br />
<br />
L'histoire est très linéaire, et sa dérive vers la folie est aussi lente qu'inéluctable. <br />
On aurait aimé voir un sursaut dans l'histoire, un retournement de situation, un twist qui nous aurait amené à une deuxième lecture, une prise de recul.<br />
<br />
Malheureusement l'histoire se restreint à l'éclosion d'une malade psychique, son coté inévitable nous met mal à l'aise, à tel point que la fin de la pièce est accompagné d'un soupir de soulagement.<br />
<br />
Je conseillerai cette pièce pour l'acteur, qui occupe la scène seul et communique les états d'ames du personnage avec brio.<br />
C'est également instructif par rapport à la vie de <a href="https://www.rueducommerce.fr/recherche/maupassant">Maupassant</a>. <br />Pour le contexte historique, la rédaction du Horla coïncide avec les prémices de la folie de Maupassant, de plus en plus victime d'hallucinations et de dédoublement de la personnalité à cause de la syphilis qu'il a contractée. Il tentera lui-même de se suicider en 1892.<br />
<br />
<br />
<br />
<u>Extrait / Teaser</u> :<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/9mnYa5Zmlpw?rel=0" width="560"></iframe>aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-74781976133181518782017-03-15T17:41:00.002+01:002017-03-17T10:37:52.631+01:00The Young Lady<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-rFpu_SLz-XE/WMKM_s84vjI/AAAAAAAAGb0/EVIyYYAkO4AKIyqXlM9uscYPDw5qrw6ggCLcB/s1600/affiche%2Bthe%2Byoung%2Blady.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-rFpu_SLz-XE/WMKM_s84vjI/AAAAAAAAGb0/EVIyYYAkO4AKIyqXlM9uscYPDw5qrw6ggCLcB/s1600/affiche%2Bthe%2Byoung%2Blady.gif" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
The Young Lady</div>
<div style="text-align: center;">
un film réalisé par William Oldroyd </div>
<div style="text-align: center;">
avec Florence Pugh, Cosmo Jarvis.</div>
<br />
<br />
<u>Synopsis</u> : <br />
1865, Angleterre rurale. Katherine mène une vie malheureuse d’un mariage sans amour avec un Lord qui a deux fois son âge. Un jour, elle tombe amoureuse d’un jeune palefrenier qui travaille sur les terres de son époux et découvre la passion. <br />
Habitée par ce puissant sentiment, Katherine va devoir lutter pour que cet amour survive.. <br />
<br />
<br />
<u>Mon Avis</u> :<br />
Ce film m'a marqué par son histoire, très surprenante.<br />
<br />
Après visionnage de la bande-annonce, on s'attend à un scénario classique, à l'histoire basique d'un amour interdit et contrarié...mais il n'en est rien.. <br />
Il s'agit de l'adaptation du roman <u>Lady Macbeth Du District de Mtsensk</u> écrit par Nikolai Leskov en 1865 qui n'a rien à envier à <a href="http://www.allposters.fr/-sp/Crime-and-Punishment-Edward-Arnold-Tala-Birell-Peter-Lorre-Marian-Marsh-1935-Affiches_i5133242_.htm">Crime et Châtiment</a>..<br />
<br />
<br />
Dans la première partie, lente et avec peu de dialogues, on s'apitoie sur la jeune fille -Florence Pugh.<br />
Mariée de force à un homme froid et distant, celui-ci est souvent absent. Elle se retrouve seule, delaissée, et ne trouve pas sa place dans cette famille bourgeoise qui attend d'elle qu'elle reste à la maison, sagement, à attendre le retour de son mari. Elle reçoit une interdiction de sortir, une interdiction d''ouvrir les fenêtres, et on peut le comprendre, cet étau l'étouffe.<br />
<br />
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-zQNs6uTqDmE/WMLQ3IOLCqI/AAAAAAAAGcI/hKzWggVeDC45_E3_44WkbQJoo73hh0lXACLcB/s1600/the%2Byoung%2Blady%2Bdans%2Bson%2Blit.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-zQNs6uTqDmE/WMLQ3IOLCqI/AAAAAAAAGcI/hKzWggVeDC45_E3_44WkbQJoo73hh0lXACLcB/s1600/the%2Byoung%2Blady%2Bdans%2Bson%2Blit.gif" /></a><br />
<br />
<br />
Un jour elle rencontre un jeune homme -<span style="text-align: center;">Cosmo Jarvis- </span>qui sera son sauveur.<br />
Il est l'étincelle qui vient éclairer sa vie fade. Une attraction charnelle, qui va représenter pour elle un amour absolu, précieux, qu'il faudra défendre coûte que coûte.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-wnXiTChSV9s/WMLQ3K_eKMI/AAAAAAAAGcE/WivK4GZIYSIUStDkxvZADeaVCFN6cW7cACLcB/s1600/the%2Byoung%2Blady%2Bamour.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://3.bp.blogspot.com/-wnXiTChSV9s/WMLQ3K_eKMI/AAAAAAAAGcE/WivK4GZIYSIUStDkxvZADeaVCFN6cW7cACLcB/s1600/the%2Byoung%2Blady%2Bamour.gif" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<br />
Ensuite c'est la surprise, l'engrenage. La situation dégénère, et on ne voit plus la jeune fille sage au visage juvénil, mais une femme redoutable, prête à tout, et dont il faut se méfier..<br />
<br />
<br />
Florence Pugh est inconnue mais vraiment convaincante. Nous la suivrons avec attention mais ce début prometteur promet un bel avenir..<br />
<br />
<br />
<u>La bande-annonce</u> :<br />
<br />
<center>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/yhSnP7wRIeg" width="560"></iframe></center>
<br />
<br />
<br />
Film en salle le 12 avril 2017aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-14845984773193765052017-02-12T06:54:00.001+01:002017-02-12T14:43:38.713+01:00Les Derniers Parisiens<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-KK_GyEvIi58/WJ_goDEDimI/AAAAAAAAGSQ/eYAFnh7qTacaXQSC_30LAo055NE5OQvXgCLcB/s1600/les%2Bderniers%2Bparisiens.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-KK_GyEvIi58/WJ_goDEDimI/AAAAAAAAGSQ/eYAFnh7qTacaXQSC_30LAo055NE5OQvXgCLcB/s1600/les%2Bderniers%2Bparisiens.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;">réalisé par Hamé Bourokba et Ekoué Labitey</div><div style="text-align: center;">avec Reda Kateb, Slimane Dazi, Mélanie Laurent</div><br />
<u>Synopsis</u> :<br />
Tout juste sorti de prison, Nas revient dans son quartier, Pigalle, où il retrouve ses amis et son grand frère Arezki, patron du bar Le Prestige. Nas est décidé à se refaire un nom et Le Prestige pourrait bien lui servir de tremplin…<br />
<br />
<br />
<br />
<u>Mon avis</u> : <br />
Le point fort est l'immersion, avec des banlieusards aux codes d'aujourd'hui ("et ouais mon frère"), qui évoluent à Pigalle, ce quartier qui est devenu le leur à force d'y errer.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-4FxQEOj9bew/WJ_umVKtg4I/AAAAAAAAGSg/A_e11ADGzRQXYQFIfd0YHBHkZUX1uq6NACLcB/s1600/reda%2Bfolies%2Bpigalle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-4FxQEOj9bew/WJ_umVKtg4I/AAAAAAAAGSg/A_e11ADGzRQXYQFIfd0YHBHkZUX1uq6NACLcB/s1600/reda%2Bfolies%2Bpigalle.jpg" /></a></div><br />
<br />
Beaucoup de scènes filmées caméra à l'épaule dans le quartier. On reconnaît bien le Boulevard de Clichy, les Folies Pigalle, Château Rouge, Le Square Hector Berlioz. Aucune image par contre du Moulin Rouge, car les réalisateurs ont eu l'interdiction de le filmer (le lieu tient à préserver son image haut de gamme et refuse qu'on l'associe à un film "de banlieusards").<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-i_wzijwM7tY/WJ_vhl2-_4I/AAAAAAAAGSs/4UtmxixyvHsm2xuJGh1Tz74OTAsvqCz3wCLcB/s1600/reda%2Bdans%2Bun%2Bbar.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-i_wzijwM7tY/WJ_vhl2-_4I/AAAAAAAAGSs/4UtmxixyvHsm2xuJGh1Tz74OTAsvqCz3wCLcB/s1600/reda%2Bdans%2Bun%2Bbar.jpg" /></a></div><br />
<br />
Les personnages sont des descendants d’immigrés, avec des comportements propres à leur génération : d'abord <b>les anciens</b> (nés dans les années 70-80) ont tout donné pour s'intégrer, sagement, trouver un travail, essayer de faire leur chemin malgré les obstacles.<br />
Les plus <b>jeunes</b> ont vu leurs aînés galérer, et accepter un travail souvent en dessous de leurs capacités. Mais eux ne rêvent pas d'intégration. Ils rêvent de grandeur, de soirées avec de l'argent qui coule à flot et de filles qui dansent sur des podiums, comme dans les clips à la TV. Pour cela, ils sont prêts à transgresser les voies légales, malgré les risques encourus. <br />
<br />
<br />
Les deux acteurs principaux sont bons. Sur le devant de la scène, Reda Kateb (<a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/03/30/quun-seul-tienne-et-les-autres-suivront/">Qu'un seul tiennent et les autres suivront</a>, <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2013/02/08/un-prophete/">Un Prophète</a> ou <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/09/08/hippocrate/">Hypocrate</a>) est crédible dans ce personnage aux dents longues. En face, Slimane Dazi (<a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/10/30/rengaine/">Rengaine</a>) est tout à fait à la hauteur lorsqu'il faut élever la voix.<br />
<br />
Mélanie Laurent (<a href="https://critique-ouverte.blogspot.fr/2009/10/le-concert.html">Le concert</a>, <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2017/02/12/je-vais-bien-ne-ten-fais-pas/">Je vais bien, Ne t'en fait pas</a>, <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2013/11/01/dikkenek/">Dikkenek</a>) a un rôle secondaire, mais son nom fait vendre, alors pourquoi se priver.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.instagram.com/p/BQOkXO2jDwt/" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://3.bp.blogspot.com/-5uvR064eTws/WJ_43n8q75I/AAAAAAAAGS8/ajstm8KGv08jKbACN56q5Dl6hEP8ieU_wCLcB/s1600/avant%2Bpremiere%2BLDP.jpg" /></a></div><br />
<br />
<br />
Dans le public, après la projection, on s'est demandé s'il s'agissait d'un film misogyne. Certes les femmes sont peu présentes, et Melanie Laurent est assez effacée, mais pour reprendre la réponse de Reda Kateb, l'univers de ces jeunes est très masculin, ils ne sont pas habitués à la présence des femmes et si on creuse, dans le fond, les femmes leur font peur et ils ne savent pas comment leur parler.<br />
<br />
<br />
<br />
L'histoire est aussi celle d'un bar 'Le Prestige'. Comme dans <a href="https://critique-ouverte.blogspot.fr/2016/03/belgica.html">Belgica</a>, ce bar de quartier traditionnel évolue en bar branché, mais ici pas de scènes d'orgies. Dans ce film, le bar est source de convoitise et le dénouement n'est pas le même.<br />
Petit bémol sur cette chute justement, qui manque un peu de crédibilité.<br />
<br />
-SPOILER ON-<br />
Il me semble insensé que Nas ait laissé la gestion du Prestige à son nouvel ami qu'il connaissait à peine. Le fait qu'il n'ait pris aucune précaution semble tiré par les cheveux. S'il avait besoin d'un prête-nom pour la gestion, alors pourquoi choisir cet inconnu alors que son frère était à proximité et qu'en plus il était expérimenté ?<br />
-SPOILER OFF-<br />
<br />
Néanmoins c'est un très bon film, encré dans la réalité en ce qui concerne les personnages, leurs psychologies, leurs motivations. Les deux réalisateurs, Ekoué et Hamé, sont des membres du groupe de Hip-Hop <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rumeur_(groupe)">La Rumeur</a>. Ils sont très conscients des dynamiques urbaines d'aujourd'hui, et ils ont su retranscrire l'ambiance d'un groupe de potes en évitant les clichés.<br />
<br />
Je vous conseille par ailleurs leur court métrage : <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2014/06/11/ce-chemin-devant-moi/">Ce Chemin devant moi</a> qui se déroulait de l'autre coté du périph. <br />
<br />
Un film en salle le 22 Février.aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-88823268560544346402017-01-23T23:12:00.003+01:002017-01-23T23:12:41.019+01:00Moonlight<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-mEAV2oNQxDI/WIRhOg5V45I/AAAAAAAAGO8/39IIHWYKmO875tbAGbvdKKklUePOT6bKACLcB/s1600/moonlight%2Baffiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://3.bp.blogspot.com/-mEAV2oNQxDI/WIRhOg5V45I/AAAAAAAAGO8/39IIHWYKmO875tbAGbvdKKklUePOT6bKACLcB/s1600/moonlight%2Baffiche.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
Moonlight De Barry Jenkins</div>
<div style="text-align: center;">
Avec Alex R. Hibbert, Ashton Sanders, Trevante Rhodes</div>
<br />
<br />
En salle le 1 février 2017 <br />
<br />
<u>Synopsis :</u> Miami, dans les années 1980. Chiron tente de grandir, entre les coups qu'il reçoit à l'école et sa mère, une infirmière bienveillante qui s'enfonce peu à peu dans la drogue. Le jeune homme est en train de découvrir son corps, sa sexualité et à du mal à prendre confiance en lui. <br />
Sur sa route il croise Juan, un dealer, qui avec sa femme Teresa fera office de parents de substitution. Le couple le réconforte, l'encourage à s'exprimer, à s'assumer...<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-AIPirjB9PYo/WIZvyCEqRTI/AAAAAAAAGPg/kodQ3-etfvw496dAVSJ4yuUyNG5_NIGpwCLcB/s1600/moonlight%2B-%2Bkid.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-AIPirjB9PYo/WIZvyCEqRTI/AAAAAAAAGPg/kodQ3-etfvw496dAVSJ4yuUyNG5_NIGpwCLcB/s1600/moonlight%2B-%2Bkid.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<u>Mon avis :</u><br />
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Le film est beau. On ressent énormément d'empathie pour ce jeune Chiron qui est un être très sensible. Il a du mal à s'épanouir dans son environnement qui incite à la brutalité.<br />
<br />
<br />
J'ai vu dans ce film la construction psychologique d'un homme, avec pour chaque époque les passages les plus marquants, les passages qui l'ont façonné jusqu'à l'âge adulte. Et ce Chiron adulte, il est loin, très loin des apparences..<br />
<br />
<br />
Privé de père, c'est un enfant isolé. Entre amour et rejet, il entretien un rapport délicat avec sa mère (Naomie Harris - vu dans <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2013/02/28/28-jours-plus-tard-2/">28 jours plus tard</a>, <a href="https://critique-ouverte.blogspot.fr/2013/12/mandela-le-film-un-biopic-realiste.html">Mandela</a>) qui dérape et tombe dans la toxicomanie.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-3Jod9wcQ9yA/WIZptU14-tI/AAAAAAAAGPM/CFx0LE-nvbcwdQsznmFfLdicm6YV8FzkQCLcB/s1600/moonlight%2B-%2Bmere%2Btoxico.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-3Jod9wcQ9yA/WIZptU14-tI/AAAAAAAAGPM/CFx0LE-nvbcwdQsznmFfLdicm6YV8FzkQCLcB/s640/moonlight%2B-%2Bmere%2Btoxico.jpg" width="500" /></a></div>
<br />
<br />
Cela induira chez le Chiron adulte un problème dans le rapport aux femmes, pratiquement absentes de sa vie d'adulte.<br />
<br />
<br />
Comble de la vie, la personne chez qui il trouve refuge est un dealer, Mahershala Ali (vu dans <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2014/12/08/house-of-cards/">House of Cards</a>). Un homme si sage et bienveillant qu'on se demande comment celui-ci est parvenu à la tête de ce type de business - c'est le seul point discutable que j'ai trouvé au film.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-XkHJIvRXf8U/WIZqhvayv9I/AAAAAAAAGPQ/VbvHZPcZsG0eTjJoPklGDfOlAcMriJTuwCLcB/s1600/moonlight%2B-%2Bdealer.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-XkHJIvRXf8U/WIZqhvayv9I/AAAAAAAAGPQ/VbvHZPcZsG0eTjJoPklGDfOlAcMriJTuwCLcB/s1600/moonlight%2B-%2Bdealer.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Il trouve en lui la figure paternelle qui lui manquait, pour le meilleur et pour le pire.<br />
<br />
<br />
Je pense qu'il est indispensable de ne pas spoiler, de ne pas révéler qui ce jeune homme va devenir. La plupart des résumés et critiques en disent trop à mon goût.<br />
<br />
Donc si vous n'êtes pas encore au courant. Éteignez votre écran et allez voir ce film.<br />
<br />
Vous découvrez une oeuvre aussi émouvante que marquante.aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-62323702210899449932016-11-10T07:58:00.001+01:002016-11-10T08:10:51.584+01:00La Peur de Stephan Zweig<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-UFiqOGx5SE0/WCQROuxqXXI/AAAAAAAAGJs/b5mx76M-0SseCrcuomcBK4Z_AYKsEIeeQCLcB/s1600/la%2Bpeur.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://3.bp.blogspot.com/-UFiqOGx5SE0/WCQROuxqXXI/AAAAAAAAGJs/b5mx76M-0SseCrcuomcBK4Z_AYKsEIeeQCLcB/s400/la%2Bpeur.jpg" width="271" /></a></div><div style="text-align: center;">La Peur</div><div style="text-align: center;">D'après la nouvelle de Stefan Zweig</div><div style="text-align: center;">du 07 octobre au 31 décembre</div><div style="text-align: center;">au Théâtre Michel</div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;">Adaptation et mise en scène Elodie Menant</div><div style="text-align: center;">avec Hélène Degy, Aliocha Itovich et Ophélie Marsaud</div><br />
<br />
<u>La pièce</u> : <br />
Stefan Zweig excelle dans la description des tourments intérieurs de ses héros. Sa nouvelle, « La Peur », en est le meilleur exemple.<br />
Irène, mère au foyer, trompe son mari, Fritz, avocat pénal. Un soir, une femme l’interpelle à la sortie de chez son amant. Elle prétend être la petite amie de ce dernier, interdit à Irène de revenir le voir et lui réclame de l’argent en échange de son silence.<br />
Dès lors, Irène vit dans la hantise que son mari apprenne sa liaison.<br />
Digne d’un roman à suspense, la pièce se déroule au rythme haletant des angoisses de cette femme, adultère traquée par l’étrange compagne de son amant. On assiste à la dégradation inexorable d’un couple qui ne se comprend plus…<br />
Comment garder le secret et échapper à cette tourmente sans fin ?<br />
Son couple vacille jusqu’au dénouement, véritable coup de théâtre.<br />
Du grand Stefan Zweig !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://4.bp.blogspot.com/-8avR5WD_edk/WCQaOh6eLNI/AAAAAAAAGKE/d2fO2rkzl0cCTaK9YA1lcLhB0VFt41NogCLcB/s1600/la%2Bpeur%2Btheatre%2Bmichel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-8avR5WD_edk/WCQaOh6eLNI/AAAAAAAAGKE/d2fO2rkzl0cCTaK9YA1lcLhB0VFt41NogCLcB/s1600/la%2Bpeur%2Btheatre%2Bmichel.jpg" /></a></div><br />
<u>Mon avis</u> : <br />
Excellente pièce de théâtre.<br />
Beaucoup d'intensité dans le jeu d'acteur, et mention particulière pour Hélène Degy, qui joue le rôle d'Irène, et passe par des états émotionnels varié tel que l'amour, la peur, la folie, la colère, et finit devant le public rouge et en larme lors du salut final.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-vsOXICfApBk/WCQVtIfFcgI/AAAAAAAAGJ4/CYdLqOTwBsIpEzHDG_9xsLy45CumYqUcwCLcB/s1600/La%2Bpeur%2B-%2BH%25C3%25A9l%25C3%25A8ne%2BDegy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-vsOXICfApBk/WCQVtIfFcgI/AAAAAAAAGJ4/CYdLqOTwBsIpEzHDG_9xsLy45CumYqUcwCLcB/s1600/La%2Bpeur%2B-%2BH%25C3%25A9l%25C3%25A8ne%2BDegy.jpg" /></a></div><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-I53Y_DRb2fA/WCQaYNKWZqI/AAAAAAAAGKI/Y5egtEVvAjU3JBLJCHRPkHREOT6xhxiGgCLcB/s1600/La%2Bpeur%2B-%2BAliocha%2BItovich.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://3.bp.blogspot.com/-I53Y_DRb2fA/WCQaYNKWZqI/AAAAAAAAGKI/Y5egtEVvAjU3JBLJCHRPkHREOT6xhxiGgCLcB/s1600/La%2Bpeur%2B-%2BAliocha%2BItovich.jpg" /></a></div><br />
Les deux autres personnages sont plus discrets mais les acteurs ne déméritent pas. Ils jouent juste, sans trop laisser d'indices quand au dénouement final, mais tout en le rendant probable. Le spectateur est libre de supposer d'une issue finale, mais il est difficile de s'imaginer cette révélation qui laisse le public bouche-bée.<br />
<br />
Stephan Zweig (Le joueur d’échecs, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme) s'avère une fois encore un grand auteur, capable de nous servir des histoires où l’âme humaine est plus tourmentée que jamais par son passé, par ses mensonges, par ses manipulations...<br />
<br />
La mise en scène est également sobre et efficace. Quelques panneaux de bois sur roulettes, et voilà un espace modulable avec les personnages tantôt à l’intérieur, tantôt à l’extérieur de leur appartement, qui passent d'une pièce à l'autre, de jour comme de nuit.<br />
<br />
Sans hésiter, une des meilleurs pièces vue cette année.<br />
<br />
<br />
<u>Bande annonce</u> :<br />
<br />
<center><iframe width="462" height="260" src="https://www.youtube.com/embed/R0zZMlnbJuo?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center><br />
Au théâtre Michel jusqu'au 31 Décembre.aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-63895110894329401682016-11-07T21:21:00.004+01:002016-11-07T22:15:51.562+01:00The Birth of a Nation<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJeHTRNAAdsEQWKyJPVnW4JYl_tzwlotpkLbF95jHn7WavvXP6zFiCV-hyWhx2eIKokesE8QVqdlICi8wJE6NCPlmko9nWBGS_QT8PLtXgt7W6Ho_ytE4STqtU6kEYp3hTBuWQB_mBjpET/s1600/birth+affiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJeHTRNAAdsEQWKyJPVnW4JYl_tzwlotpkLbF95jHn7WavvXP6zFiCV-hyWhx2eIKokesE8QVqdlICi8wJE6NCPlmko9nWBGS_QT8PLtXgt7W6Ho_ytE4STqtU6kEYp3hTBuWQB_mBjpET/s400/birth+affiche.jpg" width="277" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
The Birth of a Nation<br />
de Nate Parker</div>
<div style="text-align: center;">
avec Nate Parker, Armie Hammer, Mark Boone Junior </div>
<br />
<u>Synopsis</u> : <br />
En un temps précédant la Guerre Civile américaine, Nat Turner est un prédicateur et un esclave cultivé. Son propriétaire, Samuel Turner, financièrement sous pression, accepte une offre visant à utiliser les dons de prédication de Nat dans le but d'assujettir des esclaves indisciplinés. Après avoir été témoin des atrocités commises à l'encontre de ses camarades opprimés, Nate conçoit un plan qui peut conduire son peuple vers la liberté.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-XKhXTQZHlHk/WCDd1WSIPyI/AAAAAAAAGHw/0pl76Z1oedMtfwPij31SdQ_z73FCmXTDgCLcB/s1600/birth%2Bof%2Ba%2Bnation%2B1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="195" src="https://2.bp.blogspot.com/-XKhXTQZHlHk/WCDd1WSIPyI/AAAAAAAAGHw/0pl76Z1oedMtfwPij31SdQ_z73FCmXTDgCLcB/s400/birth%2Bof%2Ba%2Bnation%2B1.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<u><br />
</u> <u>Mon avis</u> :<br />
*attention cette critique contient des spoilers*<br />
Ce drame est la version afro-américaine de <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2013/06/08/braveheart/">Braveheart</a>. Il raconte la vie d'un esclave né en 1800 et mort en 1831 en <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Virginie_(%C3%89tat)">Virginie</a>. Témoin du mauvais traitement -ou plutôt des atrocités- dont étaient victimes ses frères Noirs à l'époque, il va mener une rébellion qui finira dans le sang. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikD6VRlH7l-qlDFtFkpXZTf33Umg-IuZDeAmNkfbQkfXeRXYNd6TxpLM7RRlF7KmPDij2van5B_xCI0r-6L6Z7nAwm7oWP2NBWa0RfzwvDAbmMENIj09tBsAcKyP94orjr_bBMHg0VuGWf/s1600/projo+C300.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="277" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikD6VRlH7l-qlDFtFkpXZTf33Umg-IuZDeAmNkfbQkfXeRXYNd6TxpLM7RRlF7KmPDij2van5B_xCI0r-6L6Z7nAwm7oWP2NBWa0RfzwvDAbmMENIj09tBsAcKyP94orjr_bBMHg0VuGWf/s400/projo+C300.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Contrairement à l'affirmation d'Abd al Malik (voix française du personnage principal) présent lors de cette projection organisée par allociné, je n'ai pas du tout trouvé ce film humaniste.<br />
<br />
Le choix a été fait de faire évoluer le personnage principal dans un monde injuste, sans contrepoids. Il est le témoin de traitements horribles qui laissent tout le monde indifférent. A aucun moment il ne rencontre un Blanc qui trouve la situation anormale, alors qu'historiquement il y avait forcément déjà des voix -en dehors de celle des esclaves- qui s'élevaient contre l'esclavage (la traite négrière fut interdite officiellement sur le territoire américain à partir du 1er janvier 1808)<br />
Cette histoire nous livre une version simpliste du monde, dans laquelle les choses sont polarisées, soit noires, soit blanches, alors qu'en vérité le monde est souvent gris.<br />
<br />
Les autres récents films sur l'esclavage (<a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/05/03/12-years-a-slave/">Twelve Years a Slave</a>, <a href="https://boulimiedeculture.wordpress.com/2014/09/25/django-unchained/">Django Unchained</a>) nous montraient des versions de l'histoire qui étaient porteuses d'espoir, car certains Blancs y venaient au secours des noirs.<br />
Ces films là sont humanistes, ces films là nous donnent envie de croire en la solidarité et en la compassion humaine.<br />
<br />
<br />
Ici le personnage principal est le seul à se lever contre l'injustice. Mis à part ses frères esclaves, le monde entier est contre lui. Son frère Blanc n'est qu'un individualiste, qui finit par le lâcher et le trahir pour ses intérêts personnels. Lui finit lynché par la population en furie, pendu sur la place publique, ce qui n'est pas sans rappeler la Passion du Christ.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-4Z5S_7N9GM8/WCDd6GnQYjI/AAAAAAAAGH0/AjvkVlDXRT8gX14Te7uvMift3oamDbu_gCLcB/s1600/birth%2Bof%2Ba%2Bnation%2B2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="173" src="https://3.bp.blogspot.com/-4Z5S_7N9GM8/WCDd6GnQYjI/AAAAAAAAGH0/AjvkVlDXRT8gX14Te7uvMift3oamDbu_gCLcB/s400/birth%2Bof%2Ba%2Bnation%2B2.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
Voilà comment on fabrique du martyr. <br />
Je ne remets pas en question le courage, la force intérieure incroyable qu'il faut pour prendre le risque de perdre sa vie pour les siens.<br />
Je ne nie pas qu'il mérite d'être érigé en héros, lui dont la communauté est toujours - 2 siècles plus tard- victime d'injustices.<br />
Je préfère simplement les histoires qui donnent espoir, qui incitent à se réconcilier, et pas celles qui présentent la violence comme seul échappatoire possible.<br />
<br />
<br />
<u>La bande annonce</u> :<br />
<br />
<center>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="253" src="https://www.youtube.com/embed/i18z1EQCoyg?rel=0" width="450"></iframe></center>
aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-57790522871393336102016-10-22T09:08:00.001+02:002016-10-22T09:08:32.895+02:00L'Ombre fait la lumière sur la perte des idéaux<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-CKedy5xN6s8/WAnWI2pDVEI/AAAAAAAAGFo/M6lwkmTdAqkxnPzeOjKcZPYosHVtoMxXgCLcB/s1600/lombre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://3.bp.blogspot.com/-CKedy5xN6s8/WAnWI2pDVEI/AAAAAAAAGFo/M6lwkmTdAqkxnPzeOjKcZPYosHVtoMxXgCLcB/s1600/lombre.jpg" /></a></div>
<br />
<center>
<br />
L'Ombre, conte théâtral d'Evguéni Schwartz <br />
au Théâtre de Ménilmontant <br />
<br />
<br />
<u> Mise en scène</u> : Mathilde LOUARN<br />
<u> Distribution</u> : Flavie BITAUD, Morgane EYDMANN, Gauthier IUNG, <br />
Viviane LAMBERT, Mary LANDRET, Rémi MUSSETA, Antoine WU<br />
<br />
<br />
</center>
<blockquote class="tr_bq">
<center>
- Vous ne croyez pas aux contes de fées ? <br />
- Sans l'ombre d'un doute. <br />
- Méfiez-vous : parfois, quand vous rêvez, leurs créatures sortent de l'ombre</center>
</blockquote>
<br />
<br />
<br />
<u>Synopsis</u> :<br />
Dans une petite ville du sud arrive un jeune Savant pour ses recherches dont le but ultime est le bonheur de l'humanité.<br />
Petit à petit, il se rend compte qu'il a atterri au Pays des Contes de fées. Il tombe amoureux de la Princesse héritière et lui envoie son Ombre pour lui faire la cour. L'Ombre va se révéler moins digne de confiance qu'il n'y paraît.<br />
A travers les aventures tragicomiques d'un humain égaré au Pays des Contes, Schwartz brosse une satire féroce de la société soviétique de son temps.<br />
Une satire qui fait sens dans les sociétés follement individualistes d'aujourd'hui.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-cBXCLMQsqWY/WAnXAVkwHEI/AAAAAAAAGFs/Dy48XuxGtosnKJNMK0a7sv8cjo6M6XlcwCLcB/s1600/lombre%2Btheatre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="249" src="https://3.bp.blogspot.com/-cBXCLMQsqWY/WAnXAVkwHEI/AAAAAAAAGFs/Dy48XuxGtosnKJNMK0a7sv8cjo6M6XlcwCLcB/s400/lombre%2Btheatre.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<u>Mon avis</u> : <br />
<span style="text-align: -webkit-center;">Derrière ce conte et ses personnages imaginaires se cache une critique </span><span style="text-align: -webkit-center;">du régime stalinien, </span><span style="text-align: -webkit-center;">dont l'auteur </span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Evgueni_Schwarz" style="text-align: -webkit-center;">Evguéni Schwartz</a> était coutumier<span style="text-align: -webkit-center;">. Même si celui-ci a réussi à éviter le goulag, L'Ombre a été interdite par le pouvoir soviétique en 1930.</span><br />
<span style="text-align: -webkit-center;"><br /></span>
<span style="text-align: -webkit-center;">L'histoire se déroule dans un monde imaginaire où les individus qui ont des valeurs, des idéaux sont malmenés par les gens au pouvoir, parce qu'ils souhaitent le garder.</span><br />
<span style="text-align: -webkit-center;"><br /></span>
<span style="text-align: -webkit-center;">Il est difficile de se mettre dans l'histoire, notamment à cause de la mise en scène qui a choisi de nous montrer des personnages secondaires très farfelus. Une jeune femme habillée en chat, une mère opprimante et son arbalète, un ogre extraverti et sa perruque blonde, tous forcent sur les traits</span><br />
et on a du mal à accrocher.<br />
<br />
Pourtant lorsque l'histoire avance, on fait inévitablement des parallèles entre ce monde imaginaire et une société verrouillée. En effet, l'univers est riche en symbole. L'ombre, double du personnage principal, est son côté obscur. Voulant accéder au pouvoir, il fait des alliances, manipule des gens pour écarter la princesse de son amour. Ce dernier au contraire n'est intéressé que par la princesse, il est même prêt à renoncer au pouvoir royal : il symbolise la vertu, l’honnêteté, le désintéressement.<br />
<br />
Mais l'homme et son ombre sont liés. Ils sont les deux facettes d'un seul être, et ne peuvent vivre l'un sans l'autre. La morale, si l'on doit en designer une, c'est que le pouvoir corrompt inexorablement les individus vertueux, et qu'il est très compliqué pour la princesse (qui représente le pouvoir et l'idéologie communiste) de trouver un mari (c'est à dire un représentant) honnête.<br />
<br />
<br />
plus d'infos : <br />
<a href="https://www.menilmontant.info/fr/programme/ombre">https://www.menilmontant.info/fr/programme/ombre</a>aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-34230866959637624582016-10-19T16:04:00.001+02:002016-10-19T16:04:30.377+02:00Mariage et Châtiment au Théâtre Hébertot<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-nHk0ViU5cpU/V9eZ44YXwRI/AAAAAAAAGC4/XgzP-T8VAJQ72NCuvtMGezPUGvIbbt5UwCLcB/s1600/mariage%2Bet%2Bchatiment%2Btheatre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-nHk0ViU5cpU/V9eZ44YXwRI/AAAAAAAAGC4/XgzP-T8VAJQ72NCuvtMGezPUGvIbbt5UwCLcB/s1600/mariage%2Bet%2Bchatiment%2Btheatre.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
Mariage et Châtiment </div><div style="text-align: center;">Une comédie de David Pharao</div><div style="text-align: center;">Mise en scène Jean-Luc Moreau</div><div style="text-align: center;">avec Daniel Russo et Laurent Gamelon</div><div style="text-align: center;">Delphine Rich, Fannie Outeiro, Zoé Nonn</div><br />
<br />
<u>L'histoire</u> :<br />
Ce matin-là, Edouard (Daniel Russo) ne savait pas qu'en faisant le mensonge que personne n'ose faire, le plus gros, l'ultime, "THE mensonge", sa vie allait brusquement basculer.<br />
Tel un tsunami, ce mensonge va détruire le couple qu'il forme avec Marianne (Delphine Rich), le mariage de son meilleur ami (Laurent Gamelon) et ruiner la foi qu'il avait en l'Humanité.<br />
Et comme Edouard est un honnête homme qui, d'ordinaire, fuit le mensonge comme la peste, toutes les manoeuvres pour rétablir la vérité ne feront qu'aggraver sa chute.<br />
Et dans cette chute, Edouard entraîne tout le monde...<br />
Daniel Russo et Laurent Gamelon forment un duo irrésistible encadré par 3 comédiennes pétries de talent et pétillantes d'humour.<br />
Une comédie élégante et brillante de David Pharao, mise en scène par Jean Luc Moreau, tout en finesse et efficacité...<br />
<br />
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<center><a href="https://1.bp.blogspot.com/-d0hiO4CEHf4/V9ea_BhXtcI/AAAAAAAAGDE/CSx4rnmLLlI9sirFCgPBmXwbu-koidapwCLcB/s1600/mariage%2Bet%2Bchatiment%2Bacteurs.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="188" src="https://1.bp.blogspot.com/-d0hiO4CEHf4/V9ea_BhXtcI/AAAAAAAAGDE/CSx4rnmLLlI9sirFCgPBmXwbu-koidapwCLcB/s320/mariage%2Bet%2Bchatiment%2Bacteurs.jpg" width="320" /></a></center><br />
<u>Mon avis</u> :<br />
Cette pièce est à classer dans la catégorie du théâtre de boulevard, mais attention il s'agit de BON théatre de boulevard.<br />
Les 2 acteurs principaux Daniel Russo et Laurent Gamelon donnent beaucoup d'énergie, leur complicité et leur plaisir à être sur scène est communicative. Ils sont juste dans leurs rôles, là où souvent, dans le théatre de boulevard en général, les acteurs surjouent.<br />
Ici la mayonnaise prend. Entre les deux le rapport oscille entre amitié et rapport de force. On rigole beaucoup, et heureusement puisqu'il s'agit d'une comédie. <br />
<br />
On assiste à une surenchere de mensonges. Daniel Russo s'enfonce tout seul, et se retrouve dans une situation inextricable. Son delire va lui exploser à la figure, ce n'est qu'une question de temps..<br />
<br />
C'est une pièce est bien rythmée, bien concue. L'histoire réserve plusieurs surprises. Je vous conseille chaudement cette décente aux enfers devant laquelle on ne s'ennuie pas une seconde.. <br />
<br />
<br />
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<u>Un extrait</u> :<br />
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<center><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="267" src="https://www.youtube.com/embed/a2h9rfsBZS0" width="475"></iframe></center><br />
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aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-26502672425220707392016-07-11T11:05:00.004+02:002016-07-11T11:05:44.972+02:00Hibou<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-h1b4tP67_Gg/V4NgqtZTVHI/AAAAAAAAF70/rw1oiSRAScICs_80WeqwOOlYti9clPhLwCLcB/s1600/hibou%2Bfilm%2Baffiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-h1b4tP67_Gg/V4NgqtZTVHI/AAAAAAAAF70/rw1oiSRAScICs_80WeqwOOlYti9clPhLwCLcB/s1600/hibou%2Bfilm%2Baffiche.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
HIBOU,</div>
<div style="text-align: center;">
un film de Ramzy Bedia</div>
<div style="text-align: center;">
avec Ramzy Bedia, Élodie Bouchez, Lucie Laurier.</div>
<div style="text-align: center;">
Sortie le 6 juillet au cinéma.</div>
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<u>Synopsis</u> : <br />
<br />
Rocky est un homme discret. Il est heureux mais n’existe dans le regard de personne. Un soir en rentrant chez lui, il découvre un hibou “Grand Duc” sur son canapé qui le fixe intensément. Il comprend qu’il doit agir. Le lendemain, arrivé à son bureau, il revêt un déguisement de hibou sans que personne n’y prête la moindre attention. Jusqu’au jour où il rencontre une panda...<br />
<br />
<br />
<br />
<u>Critique de Farès</u> : <br />
<br />
De nombreuses personnes peuvent se retrouver dans le personnage du film Hibou.<br />
<br />
A ceux qui n’ont jamais pu s’intégrer dans un groupe, à ceux qui ont du mal à se faire entendre, à ceux qu’on oublie pour fêter des occasions… alors ce film est pour vous !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-YeJGrHp3PSM/V4Ngvx9v8-I/AAAAAAAAF74/njwf6Ge_th8cJ5US2e2o5ChXCJPPGXt9ACLcB/s1600/ramzy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://3.bp.blogspot.com/-YeJGrHp3PSM/V4Ngvx9v8-I/AAAAAAAAF74/njwf6Ge_th8cJ5US2e2o5ChXCJPPGXt9ACLcB/s1600/ramzy.jpg" /></a></div>
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<br />
Rocky, interprété par Ramzy Bedia qui a mis 4 ans a réalisé ce film, travaille dans une société avec peu de salariés. Malgrés les pauses déj avec eux, les relations au travaiul, il se sent toujours seul.<br />
Dans les couloirs, la rue, aux magasins, les dialogues avec lui sont toujours courts et se résume à des « salut » « oui ça va et toi »<br />
<br />
Il est toujours en attente à ce qu’on engage la conversation avec lui mais cela n’arrive quasiment jamais.<br />
Il rentre tous les soirs chez lui de façon monotone en espérant un lendemain meilleur.<br />
<br />
Puis un jour, un hibou apparaît dans son appartement. Il essaie de le faire fuir mais en vain, celui-ci reste stoïque.<br />
Puis jours après jours, le hibou persistant dans son appartement, les gens ne le voyant toujours pas, alors il décide de lui ressembler.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Xwh5n_QwbFM/V4Ng25XtgeI/AAAAAAAAF78/0IY7Do6wsjocnZ3ouxtuQqTWNHlVMV_hQCLcB/s1600/hibou%2Blife.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-Xwh5n_QwbFM/V4Ng25XtgeI/AAAAAAAAF78/0IY7Do6wsjocnZ3ouxtuQqTWNHlVMV_hQCLcB/s1600/hibou%2Blife.jpg" /></a></div>
<br />
Le personnage déambule en costume d’Hibou dans les rues, et le plus étonnant, c’est que personne ne s’en rend compte, il reste toujours Rocky.<br />
<br />
Au début, le film est à la fois comique et touchant car on imagine cette situation arriver à bon nombre de personnes. On aimerait surtout n’avoir jamais été dans cette position.<br />
Cetta partie du film est inétéssante et réelle car elle est un phénomène de société qui peut amener des conséquences plus ou moins grave et différentes.<br />
<br />
Cependant, lorsque le personnage endosse le costume d’hibou pendant un long moment, on s’y perd parfois.<br />
Etant un grand fan d’humour d’Eric & Ramzy, je n’ai pas pu tout saisir sur la finalité de ce film, le choix du hibou entre autre.<br />
Le réalisateur prend un malin plaisir à nous faire deviner ce qui se passe, les humeurs, les réactions.<br />
<br />
Le personnage Rocky disparaît et existe à travers le hibou.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi12gpqD_rBLnlaNV8x1zShMh0GuLjhS-FDnRaxYMQ5hCCJvGnuOJv80Xg3bhpumrXk4ud4YhScgt7iq9-z_OpyIDvoWttpO1XOCnFY0nMYTf7eSNKAqGXMQlgntzcSAovZKRuZnzXvTdKZ/s1600/hibou+and+panda.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi12gpqD_rBLnlaNV8x1zShMh0GuLjhS-FDnRaxYMQ5hCCJvGnuOJv80Xg3bhpumrXk4ud4YhScgt7iq9-z_OpyIDvoWttpO1XOCnFY0nMYTf7eSNKAqGXMQlgntzcSAovZKRuZnzXvTdKZ/s1600/hibou+and+panda.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
J’aurais aimé que l’on insiste sur la 1ére partie du film, ou qu’on y revienne à la fin, sans costume, ce qui donne un élan de réalité.<br />
<br />
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<br />
La bande annonce : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=BYwkFfYZ03c">https://www.youtube.com/watch?v=BYwkFfYZ03c</a><br />
<br />
Hibou au parc <a href="https://www.youtube.com/watch?v=cI7y7D3IjjQ">https://www.youtube.com/watch?v=cI7y7D3IjjQ</a><br />
<br />aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2672778676739183756.post-61032625427331624432016-06-06T17:39:00.001+02:002016-06-06T17:39:54.169+02:00Ultimo tango<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-bk9hc1r2bWA/V1WWbbpsJ-I/AAAAAAAAF5g/vevAWWAn7zQIT2J_boerzhmB7ySUOxwJgCLcB/s1600/ultimo%2Btango.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-bk9hc1r2bWA/V1WWbbpsJ-I/AAAAAAAAF5g/vevAWWAn7zQIT2J_boerzhmB7ySUOxwJgCLcB/s1600/ultimo%2Btango.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
Ultimo Tango de German Kral</div>
<div style="text-align: center;">
Avec María Nieves, Juan Carlos Copes</div>
<br />
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<u>L'avis de Elsa Ballanfat</u> :<br />
Entre le documentaire et la fiction, <i>Ultimo Tango</i> décrit l’aventure tumultueuse du plus grand couple de danseurs de tango, María Nieves et Juan Carlos Copes. Il retrace la façon dont Juan a emporté le couple vers le succès et la reconnaissance de leur danse des États-Unis jusqu’au Japon. <br />
<br />
On est bouleversé par ce film qui n’est pas seulement un long métrage sur la danse, mais surtout une leçon de vie. María Nieves se confie à la caméra, dans ses marches à travers Buenos Aires, se remémorant ses débuts dans le tango et surtout cette rencontre décisive avec Juan Carlos Copes. Elle se rappelle le jeune homme maladroit, surnommé un « chariot », c’est-à-dire un mauvais danseur, aperçu un soir, retrouvé un an plus tard. La rencontre est fusionnelle, mêlant l’art à l’amour, la perfection aux sentiments. María, très présente tout au long du film, rend à la danse son sens oublié : danser était le plaisir des pauvres. Petite elle n’avait pas de quoi jouer, alors elle dansait avec un ballet ; dès le début, le tango se vit comme un besoin absolu, il devient tout quand on n’a rien. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-0wwhW8ZB6pc/V1WYnsG-2PI/AAAAAAAAF5s/nTEdXd8dB_wPGCkHEJtlhzWNos_I-vTJQCLcB/s1600/ultimo%2Btango%2Bcouple.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-0wwhW8ZB6pc/V1WYnsG-2PI/AAAAAAAAF5s/nTEdXd8dB_wPGCkHEJtlhzWNos_I-vTJQCLcB/s1600/ultimo%2Btango%2Bcouple.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Juan incarne ce tout : il a la danse, mais aussi l’esprit, il se fait une idée précise du tango, qu’il veut porter à travers le monde, ce qu’il fera avec elle. La femme, la danseuse María Nieves, révèle alors tous ses visages au gré de leurs danses. Trompée, humiliée lorsqu’elle découvre que Juan a eu un enfant d’une autre femme, elle évoque tous les tabous d’une société : le jugement négatif porté sur une femme aujourd’hui vieille qui n’a pas eu le temps d’avoir d’enfants dans sa carrière, l’intériorisation par les femmes de la domination masculine et du machisme. Après s’être considérée comme toujours inférieure à Juan, María étonne les jeunes danseuses qu’elle rencontre lorsqu’elle leur apprend que nul homme ne mérite les larmes d’une femme. On se laisse alors prendre par le rythme des séquences très habilement filmées et montées : le couple est incarné par des acteurs qui correspondent à ses différents âges. Le réalisateur a choisi de montrer ces séquences d’époque en exhibant leur aspect ʻʻremontéʼʼ : on voit les danseurs en tenue de répétition, on apprécie de les observer dans leur travail. Le réalisme souvent mauvais qui accompagne les costumes et musiques d’époque est ainsi évité. <br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-gHoZoMAR6rk/V1WZDQ6W6vI/AAAAAAAAF50/9Hd6xBZjxkI-_ZJlQYWvEPyhtoy374NRACLcB/s1600/ultimo%2Btango%2Bstreet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-gHoZoMAR6rk/V1WZDQ6W6vI/AAAAAAAAF50/9Hd6xBZjxkI-_ZJlQYWvEPyhtoy374NRACLcB/s1600/ultimo%2Btango%2Bstreet.jpg" /></a></div>
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Ce film est un hymne à la vie et à la danse. María, femme blessée, a tiré de la danse une force et une joie éblouissantes. À quatre-vingts ans, elle continue de danser. On découvre dans ce besoin un véritable remède aux douleurs de la vie : danser apprend à donner et pardonner, c’est-à-dire à donner par-delà ses limites, à par-donner ; à atteindre ce don de soi qui permet d’accepter et de surmonter tout, avec humanité. Après leur séparation artistique, María découvre qu’elle peut être elle-même sans plus dépendre de l’ombre d’un homme. Elle ne regrette rien, tandis que Juan confie aux danseurs qu’il mourra avec le tango. C’est une façon d’être, entier, qui se révèle à travers ce superbe portrait croisé d’artistes. C’est aussi une époque de l’art qui est mise en lumière : tandis que les jeunes danseurs cherchent à être virtuoses, María rappelle qu’à leur début, Juan et elle dansaient avec simplicité, loin de la performance, dans la poursuite de leur passion et des mille couleurs sentimentales qui animaient leur danse.<br />
On est profondément ému par ces êtres rayonnants pour qui la vie est digne et généreuse jusqu’au bout. <br />
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La bande annonce : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=pm_78c_4onM">sur youtube</a>aldanjahhttp://www.blogger.com/profile/16571103496630338632noreply@blogger.com0