L'homme qui voulait vivre sa vie

Merci à Ulike.net qui a invité quelques blogueurs à l'avant-première de L'homme qui voulait vivre sa vie la semaine dernière.



Un film adapté du roman éponyme de Douglas Kennedy avec Romain Duris en tête d'affiche.

Synopsis : Paul Exben a tout pour être heureux : une belle situation professionnelle, une femme et deux enfants magnifiques. Sauf que cette vie n'est pas celle dont il rêvait. Un coup de folie va faire basculer son existence, l'amenant à endosser une nouvelle identité qui va lui permettre de vivre sa vie.


Après la projection, nous avons eu le droit à un débat animé, en présence du producteur de Europa Corp, de Marina Foïs et du réalisateur Eric Lartigau.

(une clémence et un aldanjah dans le public sur cette vidéo !)

Les avis sur le film étaient contradictoires, car même si l'envie de changer de vie traverse l'esprit de tout le monde, chacun a compris le film à sa façon.

De mon coté, il ne m'a pas paru évident que Paul n'aimait pas sa vie du début.
Ce changement a été forcé. C'est donc la conséquence d'événements non contrôlés et pas d'un choix.

Le film aurait sans doute été plus intéressant (et cohérent avec le titre du film) si on avait senti chez Paul une aspiration à ce changement.

Le réalisateur assume : "ceci est une adaptation libre".
Donc tant pis si ce n'est pas fidèle au roman, il faut considérer ce film comme une histoire différente.

Coté réalisation d'ailleurs, certaines scènes laissent perplexes (des passages un peu longs où l'on contemple la nature, sans un mot)

Côté Romain Duris, il est tellement présent qu'on en a un peu marre à la fin du film. Et pourtant c'est un acteur que j'aime bien d'habitude.

Côté histoire, il y a aussi des détails gênants :
Est-ce par hasard que Paul se retrouve au bord du même lac dont on voit la photo au départ ?
Que fait-il de la viande congelée lorsqu'il vide le congélateur ? (joke inside)

Quant à la scène de fin.. je vous laisse la juger de vous même..

Une petite déception au final, même si ce film français a quand même le mérite de faire réfléchir.