Le film est assez original, puisque l'action se déroule autour d'un hôpital psychiatrique géré par des nonnes, quelque part en Italie.
On aura pu s'attendre à un univers barge (comme dans Vol au-dessus d'un nid de coucou), mais ce film s'avère en fait être plus sensible et moins violent.
Ceci est dû au narrateur, l'un des patients, qui revient sur son enfance avec sa propre vision des choses, déformée mais attendrissante.
Lorsque le narrateur retrouve par hasard la belle Marinella, son amour d'enfance, son coeur s'emballe. Mais la conquérir va s’avérer très difficile.
Même si la première partie semble un peu longue et floue, on est finalement assez vite pris par l'histoire. Un bon petit film d'auteur au final, prouvant que le cinéma Italien a encore des choses intéressantes à dire.
Suite à la projection, nous avons pu rencontrer le fameux Ascanio Celestini, qui se caresse la barbe pour reflechir. Une série de questions dont on peut retenir une chose :
Ce film défend une CAUSE : le cloisonnement des "fous" entre eux eux ne fait qu'accentuer leur démence. Les malades doivent rester le plus possible avec leur entourage, c'est d'ailleurs l'orientation prise par les autorités italiennes qui ont décidé de fermer les hôpitaux psychiatriques publics.
La bande annonce :
Et merci à Nivrae pour cette Avant Première !
Un peu plombant, mais très intéressant..
RépondreSupprimerPour la conclusion, je ne suis pas trop d'accord : c'est le "cloisonnement des fous" à cette époque (il y a une trentaine d'années ?) et dans ces conditions (géré par des religieuses uniquement, pas de médical, et électro chocs à la moindre réaction..) qui pouvait accentuer la pathologie.
Aujourd'hui, plus d'HP publics en Italie mais que des cliniques privées ou alors un "suivi social à domicile" le plus près possible du patient, qui ne veut pas forcément dire "avec son entourage" (et j'y crois moyen)...