12 décembre 2013

Philomena


Philomena, réalisé par Stephen Frears
prix du meilleur scénario à La Mostra de Venise

d'après le livre de Martin Sixsmith : The Lost Child of Philimena Lee

en salle le 8 janvier 2014


Synopsis
Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver.

Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accompagner aux Etats-Unis à la recherche d’Anthony.


Casting : Steve Coogan, Judi Dench, Sophie Kennedy Clark.


Mon avis :
J'ai été plutôt agréablement surpris par l'histoire : je m'attendais à un film grand public, au scénario très linéaire et hautement soporifique, mais il n'en est rien.

Certes, le film est un peu long à démarrer, mais une fois qu'on a traversé l'Atlantique, on regagne en intérêt et on se demande comment ça va finir.

Les 2 acteurs principaux jouent très bien.


Judi Dench est émouvante. Ca nous change de son rôle froid de "M" dans les recents James Bond comme Casino Royale. Son personnage n'est pas celui d'une petite vieille fermée d'esprit comme on pourrait s'y attendre.





On apprécie également Steeve Cogan (plutôt habituée aux comédies comme Hot Fuzz, ou Tropic Thunder), avec ici un humour pince sans rire à l'anglaise.

Le duo formé est assez improbable. L'un est journaliste, c'est un intellectuel issu de la classe moyenne, diplômé d'une grande université, assez méthodique et réfléchit.
L'autre est une infirmière à la retraite, issue de la classe ouvrière, plus intuitive et généreuse.
Leurs échanges, assez croustillants, traitent de thèmes divers comme la religion, le rapport à autrui, le respect.





Un film que je conseillerai tout de même à la génération des cinquantenaires car cette génération a été plus marquée que la notre par l'influence des bonnes sœurs et autres catholiqueries.


La bande annonce :



En salle le 8 janvier 2014

1 commentaire:

  1. j'ai oublié de préciser : ce film n'a rien à voir avec la Philomène de La Rue Ketanou (celle qui frotte sa bedaine contre la mienne)

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