Synopsis :
Dan et Lou. Martin et Doria. Quatre jeunes. Deux couples qui apprennent à s’aimer, à se retrouver ou à se séparer. La passion, la crise affective, le refus d’une déclaration de non amour et la redécouverte de l’autre.
En mêlant moments de grâce, pointe d’humour et de cynisme, nous suivrons les tribulations de ces quatre personnages dans la quête de renouveau, d’une renaissance. La destinée de ces deux couples, bien qu’essentiellement différente, pourrait être l’histoire d’un seul et même couple, pris dans la tourmente de la passion qui s’éteint.
Incarnés par des personnalités charismatiques, des personnalités vraies, ces destins amoureux, romantiques, passionnés, se promènent dans un Paris oppressant.
Young Couples parle d’amour. De l’amour jeune. De l’amour fou.
Tout le film est une question de rupture, de confrontation. La jour contre la nuit, la grâce contre la trivialité et la violence, les espaces clos contre l’horizon, l’amour contre la solitude, un contre un, la vie contre la mort. Les choix de réalisation tendent complètement à jouer ces ruptures de ton et d’atmosphère.
Casting : Lou-Rebecca Di Domenico ; Daniel Everett Patrick ; Doria Achour ; Martin Rahin ; Chloe Pangrazzi ; Mischa Aznavour
Mon avis :
On s'attend à un film très rock'n'roll, avec personnages anti-conformistes, filmés en noir en blanc, sur une bande son dans le style des BB Brunes, mais finalement les personnages ne sont pas de gros rebelles qui emmerdent le système (mis à part Mischa Azanavour) et la bande son ne réveille pas notre rage intérieure mais fait référence à de vieux films (musique de Philippe Sarde).
Ça amène un peu de poésie certes, mais pour l'esprit rock'n'roll, il ne reste que les personnages et leurs préoccupations "de jeunes", leurs doutes, leurs interrogations sur l'amour, le couple, le désir..
Le film parait chaotique et mal construit : il est parfois difficile de suivre le fil, notamment lors de passages un peu mystiques où des gens courent sur la neige près d'un parc (place des Vosges) où qu'un amoureux fait un câlin à son punching ball en pensant à sa copine.
Pourtant ces scènes ne sont pas improvisées : on voit bien que les acteurs récitent leur texte, et les passages mystiques ont finalement pour but d'amplifier le ressenti des personnages.
Le réalisateur n'a pas du tout cherché à décrire une histoire linéaire "classique" avec un début et une fin, il a surtout été attentif à l'interprétation que le spectateur va faire des images, aux jeux de lumière, à la mise en scène, etc..
Parfois, entre deux scènes, on a une image fixe en noir et blanc, ou un doublage vocal grossier ajouté en post production. On voit même une scène où la fille du réalisateur demande à couper des scènes au montage..
On perd donc en construction narrative, mais c'est intéressant en tant que projet artistique.
Les auteurs ont voulu éviter le film classique au même titre que les personnages du film veulent s'affranchir des conventions sociales, trouver et vivre un amour unique, intense et hors norme.
L'auteur réalisateur Marc di Domenico évoque même une "forme poétique" dans l'intention.
Un film déroutant, loin du circuit traditionnel de la production cinématographique, car ici il s'agit d'une véritable création originale, un film "hors norme", qui ne vous laissera pas indifférent : vous détesterez ou vous adorez.
Quelques photos extraite du film pour finir :
Un extrait de Young Couple : sur viméo
Et la page Facebook de Young Couples
Sortie prévue en 2014
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RépondreSupprimerouais, bah mon esprit est certainement trop fermé pour comprendre ce genre d'art... j'ai détesté !
RépondreSupprimerune autre critique : http://lamusiquedansmatete.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/12/03/young-couples-ou-l-age-des-possibles-au-cinema-514920.html
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