VICTOR
de Henri BERNSTEIN
au Théâtre Hébertot
Avec Caroline Silhol, Eric Cantona, Grégory Gadebois, Serge Biavan et Marion Malenfant
Mise en scène : Rachida Brakni
Durée : 1H45
Résumé :
Nous sommes en 1950. Victor (Grégory Gadebois) sort de prison. Il a accepté de purger une peine en lieu et place de son ami Marc (Eric Cantona), héros de guerre, désormais homme d'affaires brillant et indélicat, par amour pour Françoise (Caroline Silhol), la femme de Marc.
L'amitié virile, le grand amour, l'argent brûlant vont précipiter ce trio charismatique dans une ronde à perdre haleine, magistralement orchestrée par Henri Bernstein au sein de cette France de l'après-guerre vivante et meurtrie.
Mon avis :
Victor est un personnage gentil. C'est un grand sentimental, qui a accepté de faire une année de prison pour rendre service au mari d'une femme qui le fascinait.
A sa sortie de prison, il va ouvrir les yeux et constater que la femme qui l'obsédait n'est pas vraiment à la hauteur de son sacrifice et de ses attentes, car malgré ses propos elle reste sous l'emprise de son mari Marc, un businessman manipulateur qui n'a pas l'intention de la laisser partir..
La première partie (avant l'arrivée de Marc) est un peu longue. Le personnage principal songe, doute, il y a peu d'énergie, et il est difficile de rentrer dans l'histoire.
Mais lorsque rentre en scène Eric Cantona, la tête haute, le dos droit, fier et charismatique comme un meneur de jeu rentrant sur le terrain, en un clin d’œil le public sort de sa torpeur.
Le Bon vient de trouver la Brute. Le Yin vient de trouver son Yang : Les tensions entre personnages apparaissent et l'intrigue commence à se développer.
Durant les 1h45 de spectacle, Eric Cantona trébucha sur une seule réplique, mais on ne lui en tiendra pas rigueur car il est largement au niveau de ses camarades expérimentés.
Comme dans le film le Bonheur est dans le Pré qui pour moi l'a révélé en temps qu'acteur, la présence de Cantona est incontestable. Son énergie, son charisme fait mouche sur scène comme devant la caméra.
Malheureusement pour la pièce, dès que Cantona n'est plus sur scène, j'ai eu la sensation que ça manquait d’énergie, et je dois honteusement avouer que malgré mon profond respect pour les spectacles vivants, je me suis surpris à perdre le fil et somnoler quelques minutes..
En tout cas ça reste une pièce qui vaut le coup, ne serait-ce que pour le magnifique théâtre Hébertot, les décors soignés qui s’enchaînent avec minutie, et vous l'aurez compris, la présence du King Eric
Séances :
Victor au théâtre Hébertot
du mardi au samedi à 21h
le dimanche à 17h
un bon coup de leche pour cantona
RépondreSupprimerpiece mise en scène par Rachida Brakni c'est a dire la femme de cantona
RépondreSupprimerbravo le piston