01 juin 2017

Ce qui nous lie

Ce qui nous lie De Cédric Klapisch
Avec Pio Marmai, Ana Girardot, François Civil



Synopsis :
Jean (Pio Marmaï) a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. De retour au bercail, il retrouve sa sœur Juliette (Ana Girardot) et son frère Jérémie (François Civil). Commencent alors les vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.





Mon avis :

Ce film nous parle de terroir, avec des personnages enracinés, amoureux de leur terre et attachés à la famille.

Le rythme est calqué sur celui de la nature, car dans un domaine viticole, l'homme doit savoir s'adapter aux saisons, aux intempéries, pour tirer le meilleur de la terre.




Le personnage du père est absent mais apparait en flashback. Il est celui qui a transmis son savoir et son amour de la vigne aux 3 jeunes. Certains lui font des reproches, d'autres l'admirent, c'est son souvenir -et l'amour de la terre- qui est le trait d'union pour cette nouvelle génération.





15 ans après sa fameuse Auberge Espagnole, Cedric Klapish nous sert ici une histoire de fraternite et de transmission, une histoire qui sent bon l'amour du terroir.

Ce personnage qui a fait le tour du monde, c'est un Xavier Rousseau (personnage joué alors par Romain Duris), qui revient à la source, qui renoue avec son enfance, les traditions, la famille.

C'est sans doute une question d'âge, Klapish a tourné la page de l'aventure à l'etranger, et semble préoccupé par la transmission trans-générationnelle, un passage de flambeau qui a d'ailleurs tout d'une aventure.

Bemol tout de même sur la musique. Elle ne s'intègre pas du tout au film, et j'ai trouvé le titre de Camélia Jordana (qu'on entend dans la bande annonce) un peu poussif, ca manque d'énergie, contrairement aux acteurs principaux qui mordent la vie.

Je relève également cette scène de la lettre posthume mise de coté qui arrive pile poil au bon moment. Ah.. la magie du scénario...


Illustation : Vendanges en Bourgogne (Daubigny Charles-François)

Néanmoins, si vous aimez les histoires de transmissions, si vous aimez la fraicheur des films Klapish, ou si vous avez déjà fait les vendanges, ce film est fait pour vous :)


En salles le 14 juin 2017


La bande annonce

1 commentaire:

  1. Personnellement, j’ai énormément pleuré tout le long du film et je sais bien pourquoi – incapable de résister à toutes ces scènes de « câlin familial ». Quand l’un des personnages dit « ce qui nous lie est un fardeau » en parlant de l’héritage familial, je crois que cela parlera à beaucoup sans que l’on soit pout autant propriétaire d’un vignoble de Bourgogne.

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