23 février 2011

Paul (le film) vu par Spry


Paul est un extraterrestre.
Paul, c'est la troisième collaboration de Simon Pegg et Nick Frost au cinéma depuis la fin de la série anglaise Spaced.
Paul est d'ailleurs le premier film qu'ils co-écrivent, et qui n'est pas réalisé par leur pote Edgar Wright (trop occupé par "Scott Pilgrim"), mais par Greg Mottola (à la tête de "Supergrave", avec... Michael Cera, le "Scott Pilgrim" d'Edgar Wright).

C'est bon, tout le monde suit ?

Donc voilà, le film raconte le voyage mouvementé de deux geeks anglais, accompagnés par la force des choses par une fille très croyante et... par un extraterrestre qui doit absolument rejoindre un point de rendez-vous pour rentrer chez lui. Une histoire et un scénario simples donc, limite banals, mais qui s'appuient sur deux éléments bien précis.




Tout d'abord, et c'est normal de commencer par lui : Paul. Personnage haut en couleurs, il semble être tout droit sorti de la série animée American Dad. Même physique, mêmes moeurs, mêmes blagues. Paul fume, jure, déconne et dynamite donc le mythe du gentil E.T. Malheureusement, il devient rapidement prévisible dans ses actions, et on se surprend à anticiper ses prochaines blagues. À noter que c'est Philippe Manoeuvre qui prête sa voix à notre ami. Voix que je ne pourrais juger, vu que c'est en V.O. et donc avec les intonations de Seth Rogen (lui aussi dans "Supergrave"), que j'ai passé les 1h42 minutes du film.



Ensuite, le duo comique d'Edgar et Nick. Pour ceux et celles qui ont déjà participé à leurs délires que sont "Shaun of the Dead" et "Hot Fuzz", Paul risque d'être une déception. Le quota de blagues est pourtant là, mais on a du mal à les imaginer comme deux geeks introvertis et créateurs de livres de science-fiction. D'ailleurs, dans les premières scènes du film au Comic-Con (véritable salon annuel de la bande dessinée à San Diego), les plus avertis remarqueront cette espèce de non-crédibilité dans ce lieu où, pourtant, les goûts et les couleurs ne se discutent pas (Ah ! Les joies des cosplay SF).



Mais au-delà de ça, il y a un manque de complicité avec les spectateurs "lambdas". En effet, beaucoup de blagues ou d'éléments scénaristiques ne parleront qu'aux plus acharnés du sujet. Et donc il n'est pas rare d'entendre des personnes rire à des subtilités qu'on n'aura même pas remarquéés, et il n'y a rien de pire que de chercher à comprendre ce qu'il se passe quand un film est en cours.

N'empêche que Paul reste un film divertissant, mais quitte à choisir, autant (re)voir les six premières saisons d'American Dad.



Critique rédigée par Spry kritic
à suivre sur www.senscritique.com



edit : le DVD du film Paul est en vente sur la fnac

5 commentaires:

  1. j'ai adoré se film .
    Ok ; C'est pas du grand cinéma , mais on passe quand même un bon moment .

    Je n'est pas trouvé qu'il y avait beaucoup de "subtilités" que seul les geek pouvaient comprendre ...

    M'enfin bon j'ai vraiment aimé ce film

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  2. Si tu ne t'es pas rendu compte des références laissées pour les cinéphiles, c'est peut-être que c’était trop subtile pour toi :)
    Exemples :
    - la montagne que l'on voit à la fin du film est celle de "Rencontre du troisième type"
    - une musique de Starwars est reprise dans l'une des scènes
    etc.. etc..
    voir une liste des références sur wikipédia

    Mais cela n’empêche pas d'apprécier le film je suis d'accord :)

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  3. je voudrais savoir comment il est animé ?

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  4. @Anonyme : cette question est trop technique pour moi désolé

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  5. @ Anonyme : les references sont nombreuses à l'univers geek !!
    et c'est vrai que certaine personne passe à coté de ça (ma copine qui ma suivit au ciné n'en a pas capté la moitié) mais ça n'empeche pas de passer un excellent moment !! pour ma classe je le plasse au meme niveau que Shaun of the Dead (qui est pour moi mieu que Hot Fuzz)

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