Une pure affaire, un film entre deux

David & Christine, un couple marié depuis 21 ans, deux enfants, un chien, une vie bien rangée.
Lui est avocat mais voit un avenir d'associé s'assombrir au fur et à mesure des années. Christine, maman attentionnée, perd son travail à l'usine après avoir injurié son patron.

Et puis un soir, après un repas de Noël où l'ennui et la routine étaient confortablement installés autour de la table, David trouve un sac au détour d'une promenade. Tout bascule.

Hier soir, lors de l'avant-première à Paris, le public était conquis: entre éclats de rire et applaudissements, voilà qui a fait jubiler le producteur présent à la fin de la séance.
Après tout c'est vrai, le film bénéficie de l'humour naturel de François Damiens - dit François l'embrouille pour ceux qui ne le connaissent pas encore-, qui tient le rôle principal : un physique particulier, un accent bien prononcé et des mimiques hilarantes.

Surtout connu pour ses caméras cachées, et des films tels que le désormais culte Dikkenek ou plus récemment l'Arnacoeur, François Damiens était clairement l'acteur le plus attendu de ce film.



Oui mais voilà. Tellement attendu qu'il m'a semblé que le public était déjà conquis d'avance par le film et l'acteur en lui-même.

Une pure affaire oscille entre comédie et sérieux, entre l'histoire d'un couple honnête et d'un couple qui souhaite pimenter sa vie, entre un François Damiens drôle mais aussi sérieux. Un film entre deux.
Je m'attendais personnellement à rire aux éclats, cela n'a pas été le cas.

L'affiche du film, comme il l'a été précisé au réalisateur présent à la fin de la projection, suggère davantage une comédie qu'un film plus profond, et c'est peut-être là que j'ai été surprise.
Bien entendu, cela peut aussi être positif, si le spectateur n'a pas d'attente particulière.

En attendant la sortie du film, voici un petit jeu flash trouvé sur filmgeek.fr :

Au cinéma à partir du 2 Mars, avec François Damiens, Pascale Arbillot (très jolie en vraie, soit dit en passant) et Laurent Lafitte.