Synopsis :
2041. Alex, un ingénieur de renom, est rappelé par la Faculté de Robotique, après dix ans d’absence, pour créer le premier robot libre : un enfant androïde. Il retrouve alors Lana, son amour de jeunesse, et son frère David, qui ont refait leur vie ensemble. Et il va surtout faire la connaissance d’Eva, sa nièce, une petite fille étonnante et charismatique. Entre Eva et Alex se dessine une relation particulière, et ce dernier décide alors, contre l'avis de sa mère Lana, de prendre Eva pour modèle de son futur androïde…
Les points forts :
Dans ce film, l'IA est vu comme un programme vierge, qui est paramétré pour apprendre de lui même, comme un enfant qui découvre le monde.
Cette idée de départ laisse un certain libre arbitre à l'IA, qui est donc capable de commettre des erreurs (voir des crimes ou des delits) mais surtout d'apprendre de ses propres erreurs.
Ainsi, comme pour un être humain, nous devrions pouvoir pardonner un IA comme on pardonne à un enfant qui a fait une bêtise..
Ce qui ouvre la question : toutes les "bêtises' sont elles pardonnables ? jusqu'où le libre arbitre de l'IA doit-il aller ?
Les seules choses dont l'IA est doté au départ sont des qualités relationnelles et comportementales. Par exemple : savoir écouter, reconnaître les émotions, avoir un peu d'orgueil (mais pas trop), être créatif, curieux..
L'ingénieur se contente de trouver le bon équilibre entre toutes ses qualités. Dans ce film cette étape se passe en 3D (comme dans minority report).. c'est assez bien vu
- Les acteurs sont bons, notament :
Daniel Brühl (Good Bye Lenin !) prouve qu'il est aussi à l'aise en allemand qu'en espagnol
Lluis Homar (Etreintes brisées de Almodovar) très expressif pour un robot aux différents niveaux d'émotivités
La petite Claudia Vega, dont c'est le premier rôle. Une étonnante vitalité qui laisser penser qu'on la reverra à l'avenir..
- Dans ce futur, les chats ne sont plus obsédés par la bouffe :
- le rebondissement final est très bien amené
Les points faibles :
- une atmosphère qui sent le drame a plein nez, un peu trop lourde (renforcée par un rythme un peu trop lent dans l'ensemble). La tournure sentimentale de l'histoire est très décevante.
- des points flous dans le scénario :
si la simple phrase "que vois-tu quand tu fermes les yeux ?" suffit pour desactiver un robot avec IA, alors n'importe qui peut le desactiver ?)
idem le jeune ingénieur soit le mieux placé - le plus expérimenté pour programmer cet IA nouvelle génération
si l’être humain a su atteindre un tel niveau de technologie, alors pourquoi se déplace t-il toujours dans des modèles de voiture des années 1970 ?
Un film intéressant...
En salle depuis le 21 Mars 2012
programmer un robot, ok. mais à condition de respecter les 3 lois de la robotique :
RépondreSupprimerPremière Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. » ;
Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi. » ;
Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »
.. lois inventées par l'écrivain de science-fiction Isaac Asimov
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