Federico, le grand patron, leur donne une dernière chance : pour remonter sur la première marche du podium et récupérer les auditeurs perdus l'année précédente, cet été l'équipe parisienne du Breakfast Club partira en tournée dans toute la France, petits patelins ruraux y compris.
Un bus, un road trip, une bande de potes. Des vannes, des personnalités fortes. Et hop c'est parti.
Entre Arnold (Clovis Cornillac), leader charismatique de l'émission agissant en ours mal léché, Alex (Manu Payet) chroniqueur sympathique, Cyril (Pascal Demolon) quarantenaire aux cheveux longs et chaussures Repetto, Ben (Douglas Attal) humoriste fraîchement embauché au sein de l'équipe en tant qu'auteur, et les autres, les vannes fusent et ne se ressemblent (presque) pas.
Entre potes on se charie, on s'entraide, on s'écoute, et parfois on se trahit aussi.
Radiostars finalement c'est l'histoire d'une rencontre entre parisiens et ruraux, entre deux générations, entre plusieurs cultures, égos.
Mon avis:
Une comédie française moyenne mais sympathique, on rigole bien dans l'ensemble.
J'ai particulièrement apprécié la B.O et le jeu de Clovis Cornillac qui offre là son premier "film de bande". Manu Payet fait aussi son petit effet.
A noter toutefois de nombreux bugs de scénarios - des mini intrigues lancées qui ne sont pas résolues - ce qui donne parfois l'impression d'un film un peu immature et décousu. Je souligne aussi la pléthore de placements produits largement trop évidents (MC Do, Apple).
Ce n'est d'ailleurs pas par hasard si les acteurs du film sont en promo à l'Apple Store d'Opéra ce mercredi 4 avril.
Nous avons eu la chance de voir l'équipe du film à la fin de l'avant-première.
Romain Levy, le réalisateur, dans toute sa spontanéité, nous a fait part de son plaisir et de sa fierté d'avoir travaillé avec de nombreux acteurs qui ne sont pas de grosses têtes d'affiche du cinéma français. Ceci, dit-il, dans le but de prouver qu'il est possible de faire un bon film sans miser sur les célébrités. Je le rejoins tout à fait sur ce point, d'autant plus que les "petits" acteurs auxquels il fait référence offrent des prestations tout à fait remarquables, dans des rôles hilarants et bien imaginés (notamment Benjamin Lavernhe aka Smiters, et Côme Levin aka Jérémy).
Alors en conclusion: Non, la vidéo n'a pas tué les Radiostars (mais bon, elle ne les a pas non plus aidé à vivre).
Ici le widget :
Je me demande si la présentation ici faite n'est pas meilleure que le film. Je n'ai déjà pas du tout accroché à la bande annonce :(
RépondreSupprimerUn film clairement pour les moins de 25 ans.
RépondreSupprimerOn a le droit à une succession d'anecdotes amusantes et le scénario est clairement relegué au second plan.
Pour une fois, Clovis Cornillac n'est pas trop mauvais. Douglas Attal (fils du producteur Alain Attal) manque d'énergie et casse un peu le délire c'est dommage.
ne pas aller voir ce film si vous essayez d’arrêter de fumer !
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